Table ronde : « Charles Le Brun : l’artiste de l’état ? Nouvelles perspectives de recherche sur l’artiste et l’art de la tapisserie » (Paris, 22 février 2017)

lebrunTable ronde : « Charles Le Brun : l’artiste de l’état ? Nouvelles perspectives de recherche sur l’artiste et l’art de la tapisserie » Mercredi 22 férvier 2017, 17h-19h

Table ronde en présence de : Bénédicte Gady et Nicolas Milovanovic sur l’exposition Charles Le Brun (Charles Le Brun. Le peintre du Roi-Soleil, Musée du Louvre-Liénart, 2016) ; Gaëlle Lafage (Charles Le Brun : décorateur de fêtes, PUR, 2015) ; Wolf Burchard (The Sovereign Artist : Charles Le Brun and the Image of Louis XIV, Paul Holberton publishing, 2016) Pascal Bertrand (La peinture tissée, Théorie de l’art et tapisseries des Gobelins sous Louis XIV, PUR, 2015 et pour son dernier livre sur Histoire de l’histoire de la tapisserie et des arts . . . → En lire plus

Colloque : « Hans Hartung et l’abstraction. Réalité autre, mais réalité quand même » (Paris, 12-13 janvier 2016)

h-hartung-pgmeHans Hartung et l’abstraction « Réalité autre, mais réalité quand même »

Colloque international

C’est en 1949, quatre ans après la fin de la guerre, que le neurologue et collectionneur d’art de Stuttgart Ottomar Domnick publie la première monographie (en trois langues) sur Hans Hartung (1904–1989), peintre et graveur jusque-là méconnu. Toutefois, dans sa contribution à ce même ouvrage, Madeleine Rousseau le caractérise déjà comme une figure déterminante pour l’histoire de l’abstraction, estimant qu’il a « inventé une nouvelle langue » forgée « par l’expérience de la réalité présente ». Que l’on pense à sa participation aux trois premières documenta ou au Grand Prix de peinture à la . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Des ruines en héritage : temps long et survivances de la Seconde Guerre mondiale » (Paris, 15 décembre 2016)

Yan Morvan, Bataille de Saipan, 15 juin-9 juillet 1944, abri antiaérien japonais, Aslito Field (Isley Field), Saipan, Îles Mariannes ©Yan Morvan

Yan Morvan, Bataille de Saipan, 15 juin-9 juillet 1944, abri antiaérien japonais, Aslito Field (Isley Field), Saipan, Îles Mariannes©Yan Morvan

La seconde guerre mondiale constitue des ruines nouvelles, incarnées dans les corps et paradoxalement dans le vide, qui après Hiroshima, devient un espace actif, et nécessairement problématique. Les hommes et les femmes, irradiés ou déportés, sont marqués dans leur chair et par elle deviennent des traces vivantes, des indices et des témoins d’une entreprise monstrueuse. Les corps comme ruine, les traces . . . → En lire plus

Journée d’études : « Une exposition en débat : ‘Biskra, sortilèges d’une oasis’ » (Paris, 22 novembre 2016)

rogerviollet_5128-7Cette journée d’études, pensée en regard de l’exposition « Biskra, sortilèges d’une oasis » actuellement présentée à l’IMA, propose de questionner la manière dont le medium exposition parvient à faire face aux enjeux théoriques, historiques et critiques qui sous-tendent les problématiques coloniale, postcoloniale et décoloniale. Comment présenter un territoire tel que Biskra dans un espace muséal français encore largement tributaire d’un imaginaire colonial ? Les œuvres, objets et documents d’archives sélectionnés se doivent d’être soumis à plusieurs prismes afin de démêler et déconstruire, grâce à l’analyse, les visions orientalistes, coloniales et postcoloniales, esthétiques et politiques. Seront ainsi questionnées la multiplicité des objets mis en exposition et leur situation dans des dispositifs de . . . → En lire plus

Conférence : « Of Curating and Other stories » par Simon Njami (Paris, 15 novembre 2016)

884629-simon-njami« Of Curating and Other stories » : conférence de Simon Njami au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), 18h.

Simon Njami est commissaire d’exposition, écrivain, essayiste et critique d’art. Il a été le commissaire de la 12ème édition de la Biennale de Dakar (2016), et de nombreuses expositions d’art africain, notamment Die Andere Reise/The Other Journey: Africa and the Diaspora, Kunsthalle Krems, Vienne (1996), Les Rencontres Africaines de la Photographie, Biennale de Photographie de Bamako, Mali (2001 et 2009), Up and Coming, ARCO, Madrid (2003), Africa Remix: Contemporary Art of a Continent, Paris, Centre Pompidou (2004-07, l’exposition a été montrée à Londres, Düsseldorf, Tokyo, et Johannesburg), et As You Like It, the first African contemporary art fair in . . . → En lire plus

Rencontres : « Autorités de l’histoire de l’art » (Paris, octobre-décembre 2016)

apahau_hirschhorn_foucault-map2AUTORITÉS DE L’HISTOIRE DE L’ART Cycle de rencontres organisé à Paris en 2016-2017 par le Centre allemand d’histoire de l’art Paris et l’Institut polonais de Paris

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La plupart des méthodes et des interprétations mises en œuvre aujourd’hui par l’histoire de l’art se sont forgées à travers une critique des discours hérités de la culture scientifique du XIXe siècle : depuis les années 1960, elles ont questionné les classements par école nationale et par style, elles ont interrogé la division entre grand art et expressions populaires, elles ont reconnu et analysé les hégémonies colonialistes, elles se sont intéressées aux phénomènes de métissage . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Les ruines comme documents : le cas de la Grande Guerre » (Paris, 21 octobre 2016)

journee-ruinesLa Première Guerre mondiale a élevé la violence de guerre à des seuils jusque-là inédits. Le conflit fut à l’origine de nombreuses destructions sur le front franco-allemand, donnant naissance, en Europe, à des ruines nouvelles, des « ruines de guerre », à l’exemple des cathédrales bombardées. Si ces dernières seront restaurées, des villages entiers furent définitivement rayés de la carte, le paysage a été durablement bouleversé par les pluies d’obus d’artillerie. Ces destructions monumentales, impressionnantes, ont donné lieu à une iconographie abondante, tant graphique, picturale que photographique. Elles ont aussi conduit à l’élaboration d’un imaginaire du passé, celui d’une France préservée des ravages des destructions. Ces . . . → En lire plus

Conférence : « Créolisation de l’art et de son histoire : voir et orner en système colonial » par Anne Lafont (Paris, 18 octobre 2016)

consulterelementnumIl est un certain nombre de catégories d’analyse propres à l’histoire de l’art qui achoppent face à ce que l’on pourrait appeler l’art de la première colonisation, autrement dit du long dix-huitième siècle : le surplomb du tableau, l’école nationale de peinture, l’instruction académique, l’artiste, la hiérarchie des genres… Aussi, quelques alternatives méthodologiques semblent envisageables pour faire face à l’œuvre de ces sociétés créoles composées d’indigènes américains, de colons européens et d’esclaves africains. La production artistique dans ces territoires coloniaux suscite en effet des recherches qui, sur le plan matériel et conceptuel, s’avèrent particulièrement fécondes et stimulantes, et qui sont vraisemblablement au fondement d’une histoire de . . . → En lire plus

Appel à communication : « Modernités pittoresques. Le régionalisme architectural comme processus global (1890-1950) (Paris, 30 novembre – 2 décembre 2016)

KollageAu cours des vingt dernières années, l’historiographie architecturale a abordé le régionalisme comme un mouvement pan-européen des années 1890 à 1950, qui, en miroir du Mouvement international moderne avec son programme rationaliste et cosmopolite, a contribué à renforcer les identités locales à travers des langages architecturaux régionalistes. À l’heure de la modernité tardive, certains États-nations européens comme la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ou l’Allemagne sont entrés dans une phase de saturation politique caractérisée par un besoin accru de définition de l’identité culturelle. Le régionalisme architectural a alors émergé comme un ensemble polymorphe de stratégies artistiques, favorisé soit par les régimes centralisateurs pour stabiliser le projet national . . . → En lire plus

Conférence : « Questions autour des images paléochrétiennes du Christ » par Jean-Michel Spieser (Paris, 22 juin 2016)

Osios_David La conférence de Jean-Michel Spieser propose une réflexion sur quelques questions que pose l’évolution qui a conduit à l’invention d’un portrait du Christ. On soulignera que la naissance du portrait du Christ est un des rares, peut-être le seul, exemples, où l’historien d’art peut saisir les différentes étapes de l’élaboration d’un portrait imaginaire. On essaiera de comprendre quel est le questionnement qui est à l’origine de ces étapes et le statut des images ainsi créées, qui n’étaient pas nécessairement reçues comme des portraits.

Le mercredi 22 juin, 18h Centre allemand d’histoire de l’art

Hôtel Lully 45, rue des Petits Champs F-75001 Paris

Appel à communication : « Réalité autre, mais réalité quand même. Hans Hartung et l’abstraction » (Paris,12-13 janvier 2017)

2361C’est en 1949, quatre ans après la fin de la guerre, que le neurologue et collectionneur d’art de Stuttgart Ottomar Domnick publie la première monographie (en trois langues) sur Hans Hartung (1904-1989), peintre et graveur encore très méconnu jusqu’alors. Toutefois, dans sa contribution à ce même ouvrage, Madeleine Rousseau perçoit déjà en lui une figure de l’histoire de l’abstraction, estimant qu’il a « inventé une nouvelle langue » forgée « par l’expérience de la réalité présente ». Et de fait, Hans Hartung prend une place significative dans l’histoire de l’art européenne à partir de 1945 : à travers, notamment, sa participation aux trois premières expositions de la Documenta et son Grand Prix de peinture à la Biennale de Venise en . . . → En lire plus

Colloque : « L’art médiéval hors de son temps » (Paris, 16-17 juin 2016)

Hongrie - 5 SchutzEn 2015-2016, le Centre allemand d’histoire de l’art héberge une équipe de recherche constituée de neuf boursiers doctorants et post-doctorants, co-dirigée par Thomas Kirchner (directeur du Centre allemand) et François-René Martin (École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris), sur le thème « Le Moyen Age et son image ». Ce colloque vient conclure l’année de recherche menée collectivement au Centre : il permettra de présenter les grands axes du travail réalisé, et d’initier des discussions avec des chercheurs invités, aux intérêts divers.

Venus d’horizons géographiques, disciplinaires et méthodologiques variés, les jeunes chercheurs de l’équipe se sont réunis autour d’une relecture, via l’historiographie et les objets eux-mêmes, des différentes formes d’art dans l’Europe médiévale, des fonctions qu’elles pouvaient . . . → En lire plus

Conférence : « Questions autour des images paléochrétiennes du Christ » par Jean-Michel Spieser (Paris, 22 juin 2016)

Osios_DavidLa conférence propose une réflexion sur quelques questions que pose l’évolution qui a conduit à l’invention d’un portrait du Christ. On soulignera que la naissance du portrait du Christ est un des rares, peut-être le seul, exemples, où l’historien d’art peut saisir les différentes étapes de l’élaboration d’un portrait imaginaire. On essaiera de comprendre quel est le questionnement qui est à l’origine de ces étapes et le statut des images ainsi créées, qui n’étaient pas nécessairement reçues comme des portraits.

22 juin 2016, 18h, salle de conférences

Centre allemand d’histoire de l’art 45 rue des Petits Champs, 75002 Paris

Appel à candidature : « L’art en France à la croisée des cultures », Bourses du Centre allemand d’histoire de l’art (2016-2017)

sujet1[1] Le Centre allemand d’histoire de l’art Paris consacrera son sujet annuel 2016/2017 aux liens entre l’art en France et celui d’autres régions du monde. Depuis toujours, la France est au confluent de différentes cultures. Les relations avec les pays voisins, notamment l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas, font déjà l’objet d’études fouillées dans le domaine de l’histoire de l’art. Il s’agira donc d’orienter davantage la focale sur les interactions avec des territoires d’autres continents, en particulier l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie. S’il ne serait pas possible de penser les échanges dans lesquels s’est inscrit l’art en France indépendamment de la politique coloniale de l’hexagone ̶ qui, depuis le XVIe siècle, s’est efforcée . . . → En lire plus

Journée d’étude : « Jour de fête ! Arts et éphémère de l’Antiquité aux Nouveaux Réalistes » (Quimper, 22 avril 2016)

jourdefete L’éphémère et l’Histoire sont généralement deux notions complètement dissociées, l’une s’inscrivant dans l’immédiateté et l’autre dans le temps long. Or l’Histoire et l’Histoire de l’art sont des disciplines qui interrogent sans cesse l’éphémère et ses manifestations. Fêtes, entrées royales et solennelles, triomphes, placards, performance, Land Art, etc., sont autant de manifestations d’une pratique artistique destinée à ne durer qu’un temps.

Sujet actuel de la recherche (en 2013, le Festival de l’Histoire de l’art s’interrogeait sur ce thème), porteur et très fécond, il apparaît primordial de l’appréhender dans le cadre d’une chronologie et d’une géographie larges, de l’Antiquité à nos jours, pour souligner les permanences et les dissemblances . . . → En lire plus

Conférence : « La culture visuelle et intellectuelle de Bernward d’Hildesheim : expériences, héritages et poïesis » par Isabelle Marchesin ( Paris, 31 mai 2016)

bernwardtuer_002_detail-2Dans le cadre de son sujet annuel « Le Moyen Age et son image », le Centre allemand d’histoire de l’art de Paris est heureux de vous convier à la conférence d’Isabelle Marchesin « La culture visuelle et intellectuelle de Bernward d’Hildesheim : expériences, héritages et poïesis ».

L’implication de l’évêque Bernward dans la monumentale porte de bronze qu’il fit fondre à Hildesheim, en 1015, va bien au-delà d’une simple commande, quand bien même très directive. Par l’entremise d’enquêtes iconographiques sur les choix de motifs, de formes et d’organisation du discours, la conférence s’attachera à restituer, autant que faire se peut, la cosmologie et les systèmes référentiels scientifiques comme empiriques qui ont contribué à l’établissement d’un discours théologique totalement inédit, . . . → En lire plus

Appel à communication : Atelier de recherche « Klee / Benjamin » (Paris, 17 mai 2016)

angelusAu mois de mai 1921, Walter Benjamin fait l’acquisition de l’Angelus novus (1920, 32) de Paul Klee dans une galerie munichoise. Si cette représentation d’un ange ne tarde pas à gagner une place centrale dans l’environnement de travail et de vie du philosophe, elle devient aussi un véritable point de référence de sa pensée. Le tableau accompagne Benjamin jusque dans son exil parisien. Au printemps 1940, quelques mois avant qu’il ne se donne la mort, l’aquarelle lui inspire l’allégorie de « l’Ange de l’histoire ». Aujourd’hui encore, la perception de l’« ange nouveau » est dominée par les réflexions philosophiques et de philosophie de l’histoire. L’œuvre . . . → En lire plus

Conférence : « La vision des ruines au Moyen Âge, d’Occident en Orient » par Alain Schnapp (Paris, 17 février 2016)

206086205-paimpol-nord-de-la-bretagne-gothique-moyen-age-tardifDans le cadre de son thème annuel intitulé « Le Moyen Âge et son image », le DFK Paris vous convie à une conférence d’Alain Schnapp sur la vision des ruines au Moyen Âge.

La ruine est la conséquence d’un équilibre instable entre ce qui relève de la culture et de la nature, entre mémoire et oubli. En explorant les diverses figures de le ruine dans le monde mediéval, Alain Schnapp proposera une typologie des attitudes et des comportements des sociétés vis à vis du passé proche et lointain.

Conférence en langue française

Le mercredi 17 février 2016, 18h00

Centre allemand d’histoire de l’art Salle Meier-Graefe Hôtel Lully 45, rue des Petits Champs 75001 Paris

Appel à communication : « Images exotiques. L’appel du lointain en histoire de l’art » (Paris, 9-10 juin 2016)

8jb1-QzO-b9l4coN8P9xCjl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9[1]C’est en 1910 qu’Henri Rousseau peint Le rêve, dans un contexte de mouvements internationaux d’artistes et d’expositions coloniales saturées de clichés. Le tableau est exposé au Salon des Indépendants et célébré comme le paradigme de l’exotique. Au contraire de Paul Gauguin, le Douanier Rousseau n’a, comme on le sait, jamais quitté Paris. Il trouvait des idées et modèles en se promenant au Jardin des Plantes. L’exotique, un concept qui a d’abord prospéré dans le domaine de la faune et de la flore, semble s’incarner de manière idéal-typique dans ce tableau : non comme une iconographie de l’étranger, mais en tant qu’effet artistique de distanciation.

Les études postcoloniales ont . . . → En lire plus

Conférence : « Le portrait de couple princier dans l’Empire vers 1490-vers 1550 : enjeux dynastiques et confessionnels » par Naima Ghermani (Paris, 12 avril 2016)

o_mariageanglais_bd[1]A la fin du XVe siècle, le portrait de couple est un genre très répandu dans les villes d’Empire auprès des familles de magistrats urbains ou celles de marchands. Plus rares sont les portraits de couples princiers. Il faut attendre la ‘Réformation’ pour voir s’accroître en nombre considérable ce genre dans les cours allemandes tant catholiques que protestantes, expansion qui coïncide avec une sévère législation sur le mariage doublée d’une importante littérature normative sur les bonnes épousailles.

Le couple marié et la famille se voient donc puissamment réinvestis non seulement par les commanditaires de portraits mais aussi par les juristes et par tous ceux qui, placés dans des . . . → En lire plus