Rencontres doctorales en histoire de l’art

En 2010, l’APAHAU a organisé les premières rencontres doctorales en histoire de l’art, dont les principes étaient les suivants :

I Principes et organisation générale

Dans le but de favoriser les échanges entre les étudiants d’histoire de l’art de différentes universités en France, notamment celles de « région », l’APAHAU, en s’appuyant sur un réseau d’universités, organise des journées doctorales en histoire de l’art. Ces journées offrent en outre des possibilités pour les étudiants de s’exercer à la prise de parole en public, à la discussion en séminaire avec des chercheurs et des personnalités venant d’autres périodes ou utilisant d’autres méthodes, afin de les préparer notamment aux différents types de rencontres internationales (école de Printemps, colloques internationaux, universités d’été).

Les enseignants des universités faisant partie du réseau constituent un groupe de travail avec le président de l’APAHAU, un membre du bureau de l’APAHAU, un représentant de l’INHA et cinq enseignants des universités parisiennes (EPHE, EHESS, Paris I, Paris IV, Paris X).

Ce groupe de travail détermine le thème, organise les journées, stimule les candidatures des doctorants à la fois comme intervenants et membres du public.

Les sujets retenus visent à permettre d’affronter différentes problématiques dans toutes les périodes couvertes par les journées : réception de l’œuvre, fortune critique de l’artiste ou de l’objet, échanges artistiques, l’ornement et le décoratif, la relation entre l’œuvre et le spectateur, création et commande, discours critique, la biographie, l’atelier, art et théâtre/opéra, l’autoportrait, …

Le sujet choisi pour les premières rencontres doctorales  est : Commande et création. Celles-ci se tiendront à Aix du 7 au 9 octobre 2010. Un appel à candidature est lancé par la lettre de l’APAHAU et sur le site de l’INHA et le choix des candidats est fait en juillet 2010.

II Les journées doctorales : déroulement

Chaque rencontre s’articule autour de deux séances de séminaires et d’une demi-journée « atelier » qui permet aux étudiants de faire le point sur les acquis. Enfin, une conférence d’un chercheur (étranger de préférence) et des visites avec les conservateurs du patrimoine en rapport avec le sujet choisi permettent d’élargir les champs d’horizon intellectuels.

La plupart des repas (au moins ceux de midi) sont pris en commun afin de faciliter les échanges.

Chaque séance de séminaire est constituée de 6 interventions de 20 minutes, de discussions de 10 minutes suivant l’intervention, et de deux débats plus généraux de 30 minutes. (4 heures en tout). Une session est encadrée par deux enseignants-chercheurs pour mieux stimuler les débats et enrichir les discussions.

En effet, un des but ces rencontres  est de susciter chez les étudiants des exercices de prise de parole à différents niveaux (communications, assimilation des problématiques et questions lors des séminaires, exercices de synthèse, …).

Le professeur invité étranger fait une conférence liée au thème retenu et participe à l’ensemble des séances. Maniant aisément la langue française, il permet de confronter les points de vue, d’apporter l’expérience de la recherche dans d’autres pays.

III Budget

L’université accueillante assume les frais de logement, de nourriture, d’intendance, et la fabrication du dossier pédagogique.

Chaque participant, étudiant en master, doctorant ou professeur se fait rembourser ses frais de voyage par sa propre institution.

L’INHA prend en charge les frais de l’invité conférencier  et, la réunion annuelle du groupe de travail.

IV Valorisation

Les étudiants participants pourront publier leur communication sur le blog de l’APAHAU, qui consacrera une page spéciale à ces rencontres doctorales.

Un compte rendu est publié dans les Nouvelles de l’INHA

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