En réunissant les doctorants et jeunes docteurs – rattachés, ou ayant été rattachés, à une institution française – dont les travaux portent sur l’Italie préromaine (la péninsule et ses îles), entre l’âge du Bronze récent et le début de la romanisation, l’objectif principal des rencontres est de dresser un état des lieux de la jeune recherche en France, tout en favorisant la création de liens et en stimulant les échanges avec les chercheurs plus confirmés invités à modérer ces deux journées. Afin de mettre en évidence les passerelles transdisciplinaires qui caractérisent les travaux sur l’Italie préromaine, les présentations pourront relever des différents champs disciplinaires qui contribuent à enrichir ce domaine des études : archéologie, histoire, géosciences, épigraphie, philologie, numismatique ou encore histoire des collections.
Transdisciplinarité
Les études portant sur l’Italie préromaine se sont considérablement enrichies ces trente dernières années grâce à la multiplication des fouilles, étendues à l’ensemble de l’espace italique, ainsi qu’à la pluridisciplinarité qui caractérise bon nombre de travaux. La transversalité est aujourd’hui au cœur des recherches, notamment à l’heure d’examiner les liens unissant, entre eux, les peuples et cultures de l’Italie préromaine ainsi que ceux tissés avec les civilisations voisines issues du bassin oriental de la Méditerranée, de la péninsule ibérique ou du domaine transalpin.
Afin de mettre en évidence les passerelles transdisciplinaires qui caractérisent les travaux sur l’Italie préromaine, les présentations pourront relever des différents champs disciplinaires qui contribuent à enrichir ce domaine des études : archéologie, histoire, épigraphie, philologie, numismatique ou encore les géosciences appliquées à l’archéologie et les études d’histoire moderne portant sur le collectionnisme et la réception des découvertes.
Revalorisation des études et visibilité
En dressant un état des lieux de la jeune recherche en France, ces journées auront également pour objectif de revaloriser une tradition des études qui pâtit, aujourd’hui, d’un nombre réduit d’enseignements.
La publication des actes de ces rencontres s’inscrira dans une démarche visant à redonner une certaine visibilité aux recherches en cours.
Réseau, échanges et réflexions
En consacrant deux journées consécutives à ces rencontres, l’objectif est de favoriser la création d’un réseau de jeunes chercheurs et de développer les échanges et discussions, entre chaque présentation, avec les chercheurs confirmés invités.
Puisque le programme de ces journées entend aborder, à travers différents prismes, mille ans d’histoire, une table-ronde consacrée à une problématique commune, clôturera ces rencontres.
Ces rencontres se dérouleront les 1-2 juin 2017 à l’INHA (salle G. Vasari, 1er étage).
Modalités pratiques d’envoi des propositions
Les communications, d’une durée de vingt minutes, seront suivies d’un temps de discussion. Elles pourront être faites en français ou en italien.
Les propositions de communication devront comporter :
un résumé de l’intervention (250 mots maximum)
le titre de la communication
le nom et le prénom du ou des intervenants
le rattachement administratif du ou des intervenants
La date limite de soumission est fixée au 3 janvier 2017
Les propositions devront être envoyées à : rencontres.ip@gmail.com
Dans la mesure du possible, les frais de restauration et de déplacement, si nécessaire, des participants pourront être pris en charge.
Organisatrices :
Solène CHEVALIER (doctorante, EPHE, UMR 8546 – AOrOc, équipe « Celtes et Étrusques »)
Ariane HUTEAU (doctorante, Université Paris 1, UMR 7041 – ArScAn, équipe « Archéologies environnementales »)
Comité scientifique :
Stéphane BOURDIN (École française de Rome),
Cecilia D’ERCOLE (EHESS, ANHIMA),
Laurent HAUMESSER (musée du Louvre),
Vincent JOLIVET (CNRS, AOrOc),
Alessandro NASO (CNR, ISMA),
Francis PROST (Paris 1, ArScAn),
Gilles van HEEMS (Lyon 2, HiSoMA),
Stéphane VERGER (EPHE, AOrOc).
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