Appel à communications du Séminaire Commun Paris 1 / Paris IV :
DES PLEINS, DES VIDES
L’art de composer une thèse
Pour sa 5ème année, le Séminaire Doctoral Commun s’articule autour de la problématique des pleins et des vides afin de questionner l’art de composer une thèse. Élaborer une méthodologie revient à faire des choix, délibérés ou imposés par des contraintes propres à chaque sujet : une historiographie fournie ou inexistante, des archives complètes ou lacunaires, un corpus large ou restreint, un contexte théorique circonscrit ou transdisciplinaire…
Évoquant les règles de composition classique, cette dualité imaginaire – des pleins et des vides – nous permet d’explorer les jeux et enjeux de réalisation de la thèse universitaire. Les antagonismes sémantiques (enrichir/combler ; fini/infini ; absence/trop plein ; ouverture/fermeture) servent ici de prétexte à révéler un nuancier de problématiques méthodologiques communes à toutes spécialités et périodes de notre discipline. Choisir, se positionner, cadrer, définir, enrichir, combler, trier, construire, déconstruire, sont autant de réalités auxquelles tout chercheur est confronté.
Ouvert à tous, ce séminaire propose aux doctorants, quel que soit l’avancement de leur thèse, de présenter un aspect de leur recherche. Les participants sont invités à porter un regard réflexif sur leur sujet en insistant sur un des axes proposés. Ces 8 séances mensuelles seront l’occasion de confronter des expériences de recherche afin de mener une réflexion sur les processus de fabrication de la thèse.
Les propositions de communication (une page maximum) précisant la séance choisie sont à envoyer à l’adresse suivante : seminairedoctoralcommun@gmail.com, avant le 15 novembre 2013.
Équipe organisatrice :
Marie Civil (Picardie Jules-Verne, Amiens/ Paris-Sorbonne, Paris IV), Hélène Orain (Panthéon-Sorbonne, Paris 1), Carole Rabiller (Paris-Sorbonne, Paris IV), Sara Vitacca (Panthéon-Sorbonne, Paris 1).
Programme et dates des séances :
Toutes les séances se dérouleront salle Julian au 1er étage de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris.
- Séance d’introduction : 5 décembre 2013 , 18h-20h
Occasion de présenter le programme du séminaire. Connaître les doctorants d’ici et d’à côté (Paris 1 / Paris IV)
- Séances 1 et 2 : 19 décembre 2013 et 16 janvier 2014, 18h-20h
Enrichir/Combler
Les intervenants sont invités à présenter leur sujet de thèse dans une approche historiographique. Leur démarche de recherche s’inscrit-elle dans une riche tradition historique qu’il s’agit de compléter ou d’envisager sous un angle nouveau ? Ou s’agit-il plutôt de combler une lacune de l’histoire de l’art en proposant un sujet dont l’historiographie est pauvre voire inexistante ?
- Séances 3 et 4 : 6 février et 6 mars 2014, 18h-20h
Fini/Infini
Cette séance se donne comme objectif d’interroger les limites chronologiques et géographiques d’un sujet de thèse. Quels cadres donner à sa recherche et quels sont les enjeux méthodologiques qui en découlent ? Comment circonscrire et justifier un corpus, une période ou une zone géographique ?
- Séances 5 et 6 : 3 avril et 15 mai 2014, 18h-20h
L’absence/Le Trop Plein
A travers la présentation de documents de travail – archives, sources, corpus – c’est la question du matériau de thèse qui sera au centre de la réflexion. Comment procéder lorsque l’on dispose d’un très grand nombre de données ? Quelles méthodes de tri et/ou de hiérarchisation engager ? Et, au contraire, comment concevoir une thèse lorsque les documents font défaut ?
- Séance 7 : 5 juin 2014, 18h-20h
Ouverture/Fermeture
Cette dernière séance sera l’occasion de discuter du cadre théorique du travail de recherche. Certains sujets ne sont pas circonscrits au seul domaine de l’histoire de l’art. Dès lors, quels sont les enjeux méthodologiques d’un tel élargissement disciplinaire ?
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