Au début des années 1920, en Union soviétique, le constructivisme invente un art pour le plus grand nombre, tourné vers le futur, concret, fonctionnel, en lien direct avec la vie, à rebours des courants qui le voyaient comme un univers autonome offert à la contemplation. La peinture de chevalet doit céder la place à l’affiche, la littérature à la presse, le théâtre aux actions de masses.
Ce recueil rassemble manifestes, écrits d’artistes et de théoriciens parfois déjà connus en français, donnés ici dans une nouvelle traduction, ainsi que de très nombreux textes inédits, collectés au fil d’années de . . . → En lire plus
« Toutes les histoires écrites sont des histoires de désir, emplies de besoins tout à la fois manifestes et latents qui outrepassent le seul pacte professionnel visant à comprendre ce qu’il s’est passé, et quand », écrivait Michael Ann Holly en introduction d’une collection d’essais publiée en 2013 sous le titre The Melancholy Art. L’auteure poursuivait dans ce livre une plus vaste réflexion sur l’écriture de l’histoire de l’art menée depuis une décennie au moins, et dont le colloque What is Research in the Visual Arts? Obsession, Archive, Encounter, organisée au Clark Art Institute en 2007 posait un premier jalon.
Dans la continuité de ces questionnements (comment . . . → En lire plus
Arvest est une web app open source et gratuite pour l’analyse des traces numériques. Il permet de créer des projets se basant sur des collections de documents multimodaux (textes, images, audio, vidéos). Il permet la création d’annotations intra-documentaires et inter-documentaires. L’outil se base sur IIIF (International Image Interoperability Framework), permettant l’exploitation de contenus provenant de nombreuses institutions culturelles, ainsi que la création de ses propres contenus IIIF. Avec une API ouverte, Arvest peut également s’intégrer dans des processus de travail propulsés par le machine learning et les intelligences artificielles.
Intervenant : Jacob Hart (université Rennes 2)
Festival de l’histoire de l’art – Rencontres internationales étudiantes
Pour la quatrième année, les rencontres internationales étudiantes du festival de l’histoire de l’art prendront la forme d’un séminaire de recherche et d’une participation libre au festival. Menées en partenariat entre le Centre allemand d’histoire de l’art à Paris, l’Institut national d’histoire de l’art, l’Université de Vienne et le Centre interdisciplinaire d’études et de recherche sur l’Allemagne, elles ont pour objectif de faire se rencontrer, dialoguer et collaborer des étudiantes et étudiants en master avancé, des doctorantes et doctorantes, et des post-doctorantes et post-doctorants d’universités autrichiennes, européennes et françaises.
Une thématique : de/constructions des spécificités nationales à travers les . . . → En lire plus
Depuis la fin des années 1980 se sont épanouies des pratiques artistiques qui font le choix de la bêtise délibérée, de la régression ou de la superficialité. Tantôt critique, tantôt complice, cet art s’est frayé un chemin dans les galeries, les magazines, les biennales et jusque dans les plus importantes collections privées.
Cette séance de l’état de l’art sera l’occasion de revenir avec Morgan Labar sur ce qui a fondé ces pratiques artistiques et imposé leur légitimité nouvelle pour devenir l’une des logiques culturelles de l’époque.
Intervenant : Morgan Labar (École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon)
Modération : Lucie Grandjean ( . . . → En lire plus
Dès le début de la guerre civile, les artistes espagnols de Paris, résidents de longue date et nouveaux arrivants, forment une communauté autour de Picasso, fervent soutien de l’avant-garde républicaine. L’iconographie ibérique, prisée pour son exotisme, est mise en valeur par un style moderne souvent allégorique capable de traduire les violences de l’époque et l’exil. Cependant, d’autres voix se font entendre. Exposées dans de grandes vitrines à l’étranger, des œuvres prestigieuses telles que celles d’Ignacio Zuloaga et Federico Beltran Masses servent ainsi la cause nationaliste. Glorifiés de leur vivant, nombre de ces créateurs seront ensuite oubliés. Des années troubles de la guerre à la . . . → En lire plus
Dezède est une base de données en ligne répertoriant des programmes de spectacles et de concerts en France du XVIIIe siècle à nos jours. Ce projet numérique a pour ambition de constituer des corpus de programmes consacrés à des villes, des institutions, des artistes ou des œuvres. Il peut accueillir toutes sortes de sources écrites, des images et des extraits sonores. Dezède permet de réaliser des recherches sur les œuvres, les individus, les lieux de diffusion, les dates, etc. Il a notamment vocation à favoriser le développement de recherches sur la circulation des œuvres et des musiciens en France. Dezède, c’est également une bibliothèque numérique des spectacles.
Intervenant : Joann Élart (Université de Rouen Normandie)

Danièle Lazard (1944-2003), Eugénie Dubreuil en mariée, 1990, tirage gélatino-argentique sur papier © Musées de Poitiers, Ch. Vignaud
En mars 2024, les collections des musées de Poitiers se sont enrichies d’un don exceptionnel : plus de 300 œuvres d’artistes femmes issues d’une collection de plus de 500 pièces, intitulée « La Musée » et constituée par Eugénie Dubreuil. Ce don renforce l’identité du musée Sainte-Croix comme institution de référence pour la valorisation des artistes femmes sur le territoire français
Pour cette séance de l’état de l’art, nous reviendrons avec Manon . . . → En lire plus
À l’occasion de cette séance de L’état de l’art, l’INHA invite Laure Fagnart et Stefania Tullio Cataldo pour évoquer leur projet de recherche sur Léonard et la gravure et l’ouvrage issu de ces dernières.
Cette recherche menée par l’université de Liège, en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, repose en grande partie sur les fonds de son département des Estampes et de la photographie, l’un des plus riches au monde pour l’estampe ancienne. Le noyau fondateur en est la collection de Michel de Marolles (1600-1681), qui fut achetée par Colbert en 1667 pour le compte du roi Louis XIV.
Intervenantes : Laure Fagnart et Stefania Tullio Cataldo ( . . . → En lire plus

Livre d’heures à l’usage de Bourges, France, vers 1500, parchemin, Oxford, University of Oxford, Bodleian Libraries (Ms. Canon. Liturg. 99), fo 16r (détail du panneau historié). photo © Bodleian Libraries, University of Oxford (CC BY-NC 4.0).
Apprendre, no 2026 – 1
Rédacteur en chef : Thomas Golsenne (INHA)
Rédacteur et rédactrice en chef invités : Déborah Laks (CNRS) et Guy Lambert (École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville)
Apprend-on à devenir artiste ? Cette question, jamais résolue, traverse l’histoire de l’art contemporain (Douar, Waschek, 2004). En elle, des conceptions esthétiques, philosophiques, culturelles, peut-être même religieuses, se cristallisent . . . → En lire plus
La XXIIIe École de Printemps (EdP) se tiendra au Palazzone di Cortona (un des sites périphériques de la Scuola Normale Superiore di Pisa) en Italie, du 12 au 17 mai 2025. Les doctorants et post-doctorants peuvent proposer une contribution en rapport avec le thème de cette édition: Monumentum/monimentum.
L’EdP est une initiative de recherche et d’enseignement supérieur en histoire de l’art, organisée par le RIFHA (Réseau international de formation à la recherche en histoire de l’art), un réseau international au sein duquel coopèrent des universités et des institutions de huit pays (Allemagne, Canada, Espagne, États-Unis, France, Japon, Italie et Suisse). Pendant une semaine, cinquante professeurs, post-doctorants et doctorants s’intéresseront . . . → En lire plus
Le Musée d’art moderne de Paris propose de revisiter l’histoire de la modernité au XXe siècle à travers l’imaginaire de l’atome. L’exposition invite le public à une exploration des représentations artistiques suscitées par la découverte scientifique de l’atome et de ses applications, en particulier la bombe nucléaire dont les conséquences dévastatrices ont changé le destin de l’humanité.
Cette séance de l’état de l’art sera l’occasion d’évoquer, avec ses deux co-commissaires au choix de l’institution de traiter d’un sujet plus que jamais d’actualité, et de la volonté du musée de faire écho, dans sa programmation, aux préoccupations culturelles et sociétales contemporaines.
Intervenantes : Julia Garimorth (Musée d’art . . . → En lire plus
Il s’agit de réfléchir à ce que veut dire archiver des données numériques pour les Archives nationales, de revenir sur cette histoire et de voir les outils mis en place pour archiver, partager et consulter ces données qui sont dorénavant la production principale des administrations publiques comme privées.
Intervenant : Thomas Van de Walle (Archives nationales)
L’Institut national d’histoire de l’art effectue depuis une dizaine d’années une veille active sur le développement des technologies et méthodologies appliquées à la recherche dans le domaine des humanités numériques, particulièrement en ce qui . . . → En lire plus
Pour son deuxième numéro de l’année, la revue Perspective s’intéresse à la question des Corps Extrêmes. Fidèle à sa focale historiographique, Perspective fait le point sur le sujet en réunissant des contributions de chercheurs et chercheuses qui étudient, de la théorie des proportions à la tératologie, quelques-uns des corps extrêmes les plus significatifs de l’histoire de l’art.
Cette séance de L’état de l’art sera l’occasion de revenir, en présence de Thomas Golsenne, rédacteur en chef de la revue et de Fabien Lacouture, rédacteur en chef invité pour ce numéro, sur la genèse . . . → En lire plus
L’essor des recherches sur l’illustration et l’édition, l’accessibilité numérique des corpus, l’impact de l’histoire culturelle et de la culture visuelle, de l’histoire sociale ou de l’anthropologie visuelle ont étendu le périmètre de ce champ.
L’objectif du Dictionnaire encyclopédique du livre illustré (France, XIXe-XXIe siècles) est donc de servir d’outil de travail, de mettre en lien des objets, des notions ou des domaines souvent éclatés sur le plan chronologique, technique, typologique, thématique ou théorique, tout en étendant la géographie du domaine chaque fois que . . . → En lire plus
Tous les derniers jeudis du mois l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) invite des historiennes et historiens de l’art à débattre en se donnant la liberté de la sélection des sujets au fil de l’eau pour coller à l’actualité la plus récente.
En partenariat avec le journal Libération.
JEUDI 28 NOVEMBRE 2024
à l’INHA, salle Vasari, de 18h30 à 20h
Comment relire l’histoire de l’art au prisme de la crise écologique ?
Ces dernières années, la crise écologique est entrée au musée par le biais d’actions militantes, du jet de sauce tomate ou de peinture sur les œuvres vitrées . . . → En lire plus
Colloque international: Formations et circulations : enseignement de l’artisanat en contexte colonial et postcolonial XIXe-XXIe siècle.
12-13 décembre 2024, Auditorium de l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris
Ce colloque propose d’étudier la circulation de la transmission du geste et des techniques en contexte colonial et postcolonial, du XIXe au XXIe siècle. L’exotisation occidentale des peuples colonisés et de leur culture matérielle n’a certainement pas commencé avec l’ère coloniale moderne ; mais l’artisanat a acquis une signification symbolique et économique en tant qu’outil de l’empire pendant l’entre-deux-guerres. S’il ne s’agit pas d’occulter les différentes formes d’enseignement (guildes, écoles) précédant la colonisation, se pencher sur la transmission et l’enseignement coloniaux de l’artisanat permet une interrogation de sa définition et de ses usages – y compris politiques et idéologiques – en contexte . . . → En lire plus
Rencontre le jeudi 21 novembre 2024 à 18h30 – INHA, Salle Vasari
Le 17 octobre est paru l’ouvrage De Courbet à Lascaux. Une origine du monde préhistorique aux éditions de l’INHA dans la collection « Dits » de Boris Valentin.
Dans des chaos de grès proches de Fontainebleau se trouve un triptyque gravé il y a 21000 ans, à la même époque que la grotte de Lascaux. Deux chevaux encadrent un pubis de femme, qui rappelle au visiteur actuel le tableau de Gustave Courbet, . . . → En lire plus
About Louvre Abu Dhabi
Created by an exceptional agreement between the governments of United Arab Emirates and France, Louvre Abu Dhabi opened on Saadiyat Island in November 2017, as part of its Cultural District. The museum is inspired by traditional Islamic architecture and its monumental dome creates a rain of light effect and a unique social space that brings people together. Louvre Abu Dhabi celebrates the universal creativity of mankind and invites audiences to see humanity in a new light. Through its innovative curatorial approach, the museum focuses on building understanding across cultures: through stories of human creativity that transcend civilisations, geographies, and times.
The museum’s growing . . . → En lire plus

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