Dans son discours sur la dignité de l’homme (De hominis dignitate, ca 1486), Pic de la Mirandole décrit l’humain comme un animal éternellement suspendu entre la terre et le ciel, oscillant entre nature céleste et nature terrestre, entre humain et animal. Sans rang, il est également sans visage propre, qu’il lui revient de modeler sous forme divine ou bestiale. Un tel exemple invite à s’interroger sur la perception que l’homme de la première modernité a eue de l’animal et sur la place qu’il lui a consacrée dans son quotidien, en particulier par le biais du portrait. Les questions du modèle animal et du rapport . . . → En lire plus