Posté par Sébastien Bontemps, le 8 mai 2014:
- Date et lieu : 13-14 juin 2014, Paris, INHA, DFK
Les progrès de l'industrie perfectionnée (Paris, 13-14
Juin 14)
Paris, June 13 - 14, 2014
« Les progrès de l’industrie perfectionnée »
Ateliers et manufactures de la Révolution française au Premier Empire
(1789-1815) - Colloque international et pluridisciplinaire
Vendredi 13 et samedi 14 juin 2014
Paris, Institut national d’histoire de l’art et Centre allemand
d’histoire de l’art
Entre la réunion des États généraux et la fin du Premier Empire,
vingt-cinq ans s’écoulent pendant lesquels bouleversements
politiques, économiques, sociaux et culturels créent un contexte
d’instabilité pour le secteur du luxe et du demi-luxe français.
Les ateliers et les manufactures sont confrontés à des conditions
matérielles et organisationnelles difficiles. Le manque de matières
premières, la détérioration des finances et la diminution du
personnel en raison du départ des jeunes hommes aux armées ont un
impact négatif sur la production artisanale. L’incertitude générale
que représente cette période d’instabilité politique et de conflits
armés n’empêchent pourtant pas l’émergence de modes. De nouveaux
marchés s’ouvrent et offrent de riches opportunités aux artistes et
artisans pour diversifier et élargir leurs créations.
La période révolutionnaire a souvent été considérée comme un temps
de rupture, en particulier dans le domaine du luxe dont elle remet
en cause les fondements. Il s’agira ici, au contraire, de
l’envisager dans sa continuité, à la jonction des XVIIIe et XIXe
siècles. La reprise de la production des objets de luxe s’observant
dès le Directoire et s’épanouissant avec l’Empire, les mutations de
la société et du travail posent la question du développement de
nouveaux paradigmes. À quels évènements et à quels changements les
manufactures d’État, les ateliers de renom ainsi que les producteurs
régionaux doivent-ils faire face entre l’Ancien Régime et la
Restauration des Bourbons ? De quelle manière les artistes et les
artisans réussissent-ils – ou échouent-ils – à s’adapter ? Mais
aussi comment, de ces situations complexes, émergent les facteurs
mêmes d’une évolution possible d’un secteur en processus
d’industriali