Elizabeth Giuliani, directrice du département de la Musique, BnF
Hervé Lacombe, professeur à l’université Rennes 2
La composition de l’ouvrage, sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac d’après la nouvelle de Prosper Mérimée, s’étend du printemps 1873 à septembre 1874. La première représentation eut lieu à Paris, à l’Opéra-comique (salle Favart), le 3 mars 1875, sous la direction d’Adolphe Deloffre. Bizet mourait le 6 juin de la même année. Avant de devenir l’un des succès majeurs du répertoire lyrique, l’oeuvre connut des vicissitudes nombreuses et fut immédiatement remaniée par Ernest Guiraud.
Cette partition manuscrite autographe lui a notamment servi pour préparer la gravure de l’édition de la partition d’orchestre par Choudens, comme l’atteste la mention de la cote A. C. 3795 (Antoine de Choudens), publiée après la mort du compositeur. De nombreuses coupures, ratures, corrections et annotations sont le fait de Guiraud qui l’utilisa également pour une reprise à Vienne le 23 octobre 1875, et y composa des récitatifs pour remplacer les dialogues parlés. Il a également introduit à l’acte 4 la farandole de « L’Arlésienne » et le chœur à bouche fermée.
Légué à la bibliothèque du Conservatoire par la veuve de Bizet, Madame Strauss, le document y est entré le 17 juin 1927.
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19 mai 2015 – 18h15-19h30
Auditorium de la Galerie Colbert
Institut national d’histoire de l’art
entrée libre
Accès : 2, rue Vivienne
75002 Paris
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