L’objectif de cette journée est de rassembler des chercheurs autour des questions posées par l’étude des dépôts lapidaires. L’enjeu est de mettre en exergue l’apport inestimable que constitue la prise en compte de pièces déposées pour la compréhension d’un édifice. En particulier, son aspect à différents moments de son histoire, les techniques de construction qui ont été utilisées pour sa mise en œuvre et son organisation interne recevront un nouvel éclairage à travers l’étude concrète de collections lapidaires. La question de la mise en valeur sera elle aussi abordée, comme la suite logique du travail d’étude.
Les dépôts lapidaires, formés principalement durant les deux derniers siècles au gré des restaurations d’édifices ou de découvertes lors de fouilles, ont un statut souvent ambigu. Laissés à l’abandon ou déplacés dans des musées, ils sont rarement inventoriés, protégés et mis en valeur en lien avec le monument dont ils sont issus, comme le préconisait pourtant un procès verbal de l’exposé de P.-M. Auzas à la Commission des Monuments historiques en date du 9 avril 1979. Leur étude globale en tant que partie archéologique constituante du monument est encore plus rare. Malgré les efforts de Léon Pressouyre et de ses émules dans les années 1970-1980, le travail à accomplir reste immense. Après deux journées d’étude récentes sur les dépôts lapidaires du Nord de la France, celle-ci invite à déplacer le regard vers les régions plus méridionales.
L’objectif de cette journée est de rassembler des chercheurs autour des questions posées par l’étude des dépôts lapidaires. L’enjeu est de mettre en exergue l’apport inestimable que constitue la prise en compte de pièces déposées pour la compréhension d’un édifice. En particulier, son aspect à différents moments de son histoire, les techniques de construction qui ont été utilisées pour sa mise en œuvre et son organisation interne recevront un nouvel éclairage à travers l’étude concrète de collections lapidaires. La question de la mise en valeur sera elle aussi abordée, comme la suite logique du travail d’étude.
Journée d’étude du CEMM (Centre d’Etudes Médiévales de Montpellier), organisée par Géraldine Victoir et Géraldine Mallet.
Programme de la journée
Vendredi 14 février
10h Accueil
- 10h15-10h45 Géraldine Victoir : De l’intérêt du dépôt lapidaire : quelques exemples du nord de la France
- 10h45-11h15 Géraldine Mallet : Les dépôts lapidaires du sud de la France
11h15-11h30 Discussion
Pause
- 12h-12h30 Andreas Hartmann-Virnich et Marie-Pierre Bonetti : La sculpture monumentale “erratique” à Saint-Gilles
12h30-12h45 Discussion
Pause déjeuner
- 14h-14h30 Syvain Demarthe : Autour du champ de pierres de Cîteaux
- 14h30-15h Caroline de Barrau : Formation et études des dépôts lapidaires ruthénois (XIXe -XXIe s.)
15h00-15h15 Discussion
PAUSE
- 15h45-16h15 Manuel Moliner : Le dépôt archéologique municipal de Marseille : l’enjeu du lapidaire
- 16h15-16h45 Benoît Lafay : Au-delà de l’étude: l’anastylose de Saint-Guilhem-le-Désert
16h45-17h Discussion
17h Géraldine Mallet : Conclusion
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.