Antiquité
Vendredi 10 décembre 2010
Organisée par l’université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense, équipe ESPRI (UMR 7041)
Maison René Ginouvès, rez de jardin, salle n° 2, 10h-16h30.
Moyen âge
Vendredi 3 décembre 2010
Séminaire commun de l’INHA
La certitude que Villard de Honnecourt était architecte et ingénieur a laissé place depuis une quarantaine d’années à celle qu’il n’était ni l’un, ni l’autre, qu’il s’agissait d’un orfèvre ou d’un dilettante, éventuellement d’un clerc. À partir d’un nouvel examen des écritures contenues dans l’Album, Wilhelm Schlink suggère même qu’il pourrait s’agir d’un illettré, mais on se demande bien quel serait le sens de cet ouvrage si son auteur ne savait ni construire, ni lire. En revanche, l’analyse philologique qui fonde les arguments de Schlink renouvelle complètement la question et démolit à juste titre la reconstitution de la genèse de l’Album qui faisait autorité. En approfondissant son analyse et en mettant en cause une vision anachronique de l’« architecte » médiéval, une solution différente sera proposée.
Organisé par Milovan Stanic.
INHA, 6, rue des Petits Champs 75002 Paris, salle Vasari, 18 h.
Lundi 13 décembre 2010
Le constat de l’importance de la mobilité des artistes et des oeuvres dans l’Europe médiévale a déjà été fait et cette mobilité constitue un objet de recherches pour les historiens de l’art depuis plusieurs années. Cependant, les questions soulevées par ces déplacements appelaient une première tentative de synthèse visant à dépasser le simple repérage du parcours des hommes et des oeuvres et à en examiner les effets et les conséquences sur la production artistique des espaces concernés.
Organisé par Jean-Marie Guillouët (Institut national d’histoire de l’art, Paris), Benoît Van den Bossche (université de Liège / Transitions – Centre d’études du Moyen Âge tardif et de la première Modernité), Jacques Dubois (université Toulouse II-Le Mirail / UMR 5136-FRAMESPA)
INHA, 6, rue des Petits-Champs 75002 Paris, salle Vasari, 8h30-17h.
Samedi 15 janvier 2011
Le terme latin d’ordo désigne au moyen âge toutes sortes de concepts visant à classer différentes réalités ou idées. L’ordre divin, mais aussi les différents ordines humains créaient ainsi une stabilité qui devait être réaffirmée de temps en temps afin de garder sa vigueur. Un ordre social, idéel, iconographique etc. était établi, préservé et parfois renversé, mais il fallait alors l’évoquer. Quels sont ces ordres, ces façons de penser et d’ordonner ? Un accent particulier sera mis sur la question de savoir comment ce savoir médiéval était ordonné et classé.
Nous accueillerons volontiers des interventions sur les sujets suivants ou autres : ordonner, ranger, classer ; organisation et réorganisation du savoir ; la visualisation d’un ordo et les strategies visuelles ; ordo divin et ordines humains ; ordo liturgique et ordre profane ; ordo musical.
Les contributions doivent porter sur la France, la Francie, ou la Gaule post-romaine, sans être exclusivement limitées à cette aire géographique. Nous encourageons les propositions de communications provenant de disciplines variées comme l’anthropologie, l’histoire, l’histoire urbaine, l’histoire des sciences et de la médecine, l’histoire de l’art, les « gender studies », les études littéraires, la linguistique, la musicologie, la philosophie, les sciences religieuses, la théologie…
Organisé par la Société internationale des médiévistes de Paris (IMS-Paris)
Samedi 15 janvier 2011
Cette année la Société Internationale des Médiévistes propose un prix qui sera décerné pour la meilleure proposition de communication par un(e) doctorant(e) (voir annonce ci-dessus). Le dossier de candidature consistera en 1) la proposition de communication 2) une esquisse du projet de recherche actuel (thèse de doctorat, 3) les noms et coordonnées de deux références universitaires.
Le lauréat sera choisi par le bureau de la SIM et un comité de membres honoraires ; il en sera informé dès l’acceptation de sa proposition. Une prime de 150 euro pour défrayer une partie des coûts de transport et d’hébergement à Paris depuis la France (350 euros depuis l’étranger) lui sera versée lors du Symposium.
Samedi 15 janvier 2011
Comme pour les précédentes journées d’étude du GRIM, les communications seront faites en priorité par de jeunes chercheurs ayant soutenu leur thèse récemment (essentiellement après 2007), mais aussi par des doctorants. À partir de thèmes iconographiques se présentant chaque fois comme un unicum, c’est-à-dire un thème dont on ne connaît qu’un seul exemple conservé dans l’art médiéval, ou de thèmes se présentant sous des formes rares, mais en tant que variantes de thèmes connus par ailleurs et communs, plusieurs problématiques pourront être abordées :
– à partir de quel moment un thème peut-il être considéré comme un unicum ?
– à partir de quel degré de variation un thème peut-il être considéré comme ne faisant plus partie d’une série, mais comme un thème autonome ?
– un thème peut-il être considéré comme plus ou moins représentatif, ou plus ou moins significatif, et comment, en fonction de sa fréquence, de sa rareté, de son caractère unique ?
– quelles sont les places respectives de l’unicum et de la série dans les banques de données, les indexations iconographiques, et la méthodologie même de notre discipline ?
Ces approches seront privilégiées mais non exclusives, et en fonction de l’ampleur des propositions qui seront faites, il restera possible de présenter des communications qui ne sont pas directement centrées sur ces problématiques. La journée d’étude se déroulera à l’INHA.
Organisé par Christian Heck, Université de Lille III, GRIM.
Période moderne
Mardi 30 novembre – jeudi 2 décembre 2010
Ce colloque a pour objectif de réexaminer la place qu’occupe André Alciat dans le panorama des humanistes de la Renaissance, de remettre en perspective les différents ouvrages qui composent le corpus alciatique, en insérant dans leur contexte politique, intellectuel, religieux, social et économique les étapes biographiques et les activités scientifiques du juriste milanais, auteur du recueil poétique des Emblemata (editio princeps à Augsbourg chez Steyner en 1531) qui, s’il a assuré la gloire de son auteur dès sa parution et a beaucoup focalisé l’attention des chercheurs, masque cependant trop souvent l’importance des autres activités d’Alciat, auxquelles il est d’ailleurs profondément relié.
Organisé par Anne et Stéphane Rolet, avec la collaboration de Bernard Pouderon et Perrine Galand, Université François Rabelais, Tours, Centre d’Etude supérieure de la Renaissance (CESR)
CESR, salle Rapin : mardi 30 novembre (9h-16h) et mercredi 1er décembre (9h-16h45)
Université de Tours, site Tanneurs, Salle 70 (Rez-de chaussée) : jeudi 2 Décembre – (9h-16h).
Jeudi 2 décembre – vendredi 3 décembre 2010
Archevêque de Rouen, cardinal, légat a latere, Georges Ier d’Amboise (1460-1510) est l’une des personnalités les plus fascinantes de la première Modernité européenne. Le prélat ne s’est toutefois pas contenté de cumuler les fonctions ecclésiastiques les plus prestigieuses. Pendant une dizaine d’années, en qualité de principal conseiller de Louis XII, il fut l’artisan de la politique royale, tant en France qu’à l’étranger. Son action concerne encore les arts : bâtisseur et amateur averti, comme en témoignent le château de Gaillon, sa librairie, ses jardins et ses collections, Georges Ier d’Amboise participe résolument à la diffusion des idées et des formes nouvelles, venues d’Italie. Le 500e anniversaire de sa mort donne l’occasion de revenir sur cette figure plurielle de la Renaissance. En balayant les aspects politiques, religieux et culturels de la vie de Georges Ier d’Amboise, ce colloque – résolument interdisciplinaire – ambitionne de faire le point sur l’état de nos connaissances mais aussi de dégager de nouvelles pistes de recherches.
Organisé par l’université de Liège.
Université de Liège, Théâtre universitaire royal de Liège, 1b, Quai Roosevelt (bât. A4), 4000 Liège, 9h-17h.
Vendredi 3 décembre – samedi 4 décembre 2010
À partir de la Renaissance, l’identité des élites européennes se fonde sur la lecture de textes antiques qui nourrissent leur conception de la virtus militaire et civile. C’est autour de cette idée que se structurent les conceptions de l’Homme, de la Maison, de la Cite et de l’Espace qu’il conquiert. L’homme de guerre et de paix puise son savoir dans les écrits antiques de tacticiens, politiciens, orateurs, philosophes, arpenteurs, agronomes, géographes et historiens. Et sa bibliothèque idéale comporte tant les ouvrages de Cicéron que ceux de Vitruve, Polybe, César, Strabon et Frontin. Du XVIe au XVIIIe siècle, les modèles militaires grecs et romains vont cohabiter au sein du même corpus de textes classiques. Pourtant, aujourd’hui, les études sur l’humanisme militaire et civil sont envisagées de manière indépendante. Et de toute évidence, l’histoire de l’architecture pâtit du fait qu’elle ne soit pas pleinement pensée au sein de l’histoire culturelle et sociale.
Ce colloque a pour ambition de reprendre le fil de recherches initiées par des auteurs tels John Hale, Arnaldo Momigliano et Leighton Reynolds, en réunissant des chercheurs spécialistes des deux domaines. Tout d’abord, une relecture des écrits fondateurs d’auteurs grecs et latins, qui englobaient les deux domaines, permettra de réexaminer leurs impacts sur les conceptions architecturales et urbanistiques (camps, villes, enceinte, mur, arc de triomphe, colonne, habitation, trophée, décor, etc.). Ensuite, on se concentrera sur quelques auteurs-clés qui ont traite des deux domaines : au sein d’une meme œuvre (Girolamo Cattaneo, Vincenzo Scamozzi, Simon Stevin) ou dans des ouvrages indépendants (Girolamo Maggi, Sebastiano Serlio, Palladio). Il s’agira aussi de voir comment les textes des auteurs antiques ont été transcrits sous la forme de livres modernes et englobent dans les bibliothèques aussi bien des architectes que des commanditaires.
Organisé par Emilie d’Orgeix (INHA et Université Bordeaux 3) ; Olga Medvedkova (CNRS, centre Chastel)
INHA, galerie Colbert, 2, rue Vivienne, 75002 PARIS, Salle Vasari, 9h30-17h30.
à Contact : Marine Acker (marine.acker@inha.fr) ; Jeanne de Bussac (jeanne.de-bussac@inha.fr)
Jeudi 9 décembre – vendredi 10 décembre 2010
On pourrait parler de la danse comme métaphore du mouvement dans l’œuvre de Watteau, et comme métaphore de la composition de ses toiles. À la stylisation du mouvement répond l’esthétisation des sentiments. D’esthétique, la danse devient éthique, le mouvement réglé et rythmé constituant une gage de galanterie, de civilisation, de maîtrise de soi. À la fin de la carrière de Watteau, c’est la danse qui amène les fêtes galantes dans la vie de la Cité, par le biais d’un geste et d’un pas dans le volet gauche de l’Enseigne de Gersaint. Penser la danse, la peindre et lui fournir les notes – ou les « caractères » – qu’il lui faut pour prendre son vol : voilà les activités que nous souhaitons examiner en situant Watteau, comme chaque année, au confluent des arts de son époque.
Université de Valenciennes (Centre de recherche CALHISTE)
Jeudi 9 décembre 2010 – samedi 11 décembre 2010
Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari répondent à l’angoisse d’une impossible renaissance des arts après les dévastations du Moyen Age. Dans leur lutte contre l’oubli des œuvres et des artistes, elles donnent une première forme à l’histoire de l’art moderne et s’insèrent dans une Histoire collective qui est d’abord celle des guerres d’Italie. Celles-ci trouvent un écho chez les historiographes français Félibien et Dubois de Saint-Gelais, sensibles aux effets de la Fronde ou des guerres de religion sur les artistes. L’activité artistique aurait-elle toutefois un rapport spécifique à la violence, comme le suggère la polarisation des biographes sur la concurrence entre artistes, ou sur leur passion fatale à l’égard du travail, ou encore sur les conflits avec leurs commanditaires ? On se demandera comment se construit et évolue, entre XVIe et XVIIIe siècle, en Europe, une image de l’artiste frappé du syndrome de la mélancolie. Réels ou fictifs, les épisodes violents aident-ils à penser la différence de l’artiste ? Si l’on reconnaît – non sans difficulté – la valeur intellectuelle de son travail en Italie à la Renaissance, sa place dans la société et la noblesse de sa profession sont toujours en question dans la monarchie absolue de la France des XVIIe et XVIIIe siècles. Le propos de ces journées d’étude sera d’analyser les fonctions narratives et idéologiques que le motif de la destruction a pu jouer dans l’histoire et la pensée d’une profession tournée vers la création. Il consistera aussi à attirer l’attention sur les formes littéraires convoquées pour en rendre compte. Autant de questions qui seront l’occasion d’un regard comparé sur les réécritures et le renouvellement du genre des biographies et mémoires d’artistes.
Organisé par Corinne Lucas-Fiorato et Florence Ferran, Université Paris 3, EA 174 “Formes et idées de la Renaissance aux Lumières” et EA 3979 “Les Cultures de l’Europe Méditerranéenne et Occidentale” (LECEMO).
Jeudi 9 : Maison de la recherche, 4 rue des Irlandais, Paris 5ème (14h30-17h30) ; vendredi 10 : Maison de l’Italie — Cité Internationale universitaire — 7 A, boulevard Jourdan, 75014 Paris (9h30-17h30) ; samedi 11 : salle Bourjac, 17 rue de la Sorbonne, Paris 5ème (9h30-17h30).
Jeudi 9 décembre – samedi 11 décembre 2010
Ce colloque, destiné à mettre en lumière le rôle-charnière de la Renaissance dans l’évolution de l’image d’Alexandre, sera centré sur l’Italie et la France, de Pétrarque à Montaigne : on s’y intéressera au regard de la Renaissance sur l’héritage médiéval, à l’influence exercée par la redécouverte des textes antiques, aux modalités de cette redécouverte (éditions, traductions, réécritures), et aux enjeux politiques de la référence à Alexandre dans la littérature et les arts des cours princières italiennes, de la cour de Bourgogne et de la cour de France.
Organisé par Corinne JOUANNO, Université de Caen Basse-Normandie, Centre Michel de Boüard – CRAHAM.
Université de Caen Basse-Normandie campus I, MRSH, salle des Actes, jeudi : 9h30-18h ; vendredi : 9h-17h. Droits d’inscription : 10 euros (EC), 5 euros (étudiant)
Vendredi 31 décembre 2010
Au XVIIIe siècle, la sphère publique émergente, composée de lieux comme les académies, les salons littéraires ou bien les loges maçonniques, a constitué la scène sur laquelle s’est jouée la sociabilité. La publication de Thomas Crow, Painters and Public Life in Eighteenth-Century Paris, a incité les historiens de l’art à comprendre le rôle des artistes dans la sphère publique. Ce colloque a pour but d’analyser la sociabilité dans le monde artistique du XVIIIe siècle à travers le prisme des pratiques sociales. Le colloque aura lieu à l’I. N. H. A., à Paris, les 23-24-25 juin 2011 et sera ouvert aux différentes disciplines issues des sciences humaines : histoire de l’art, histoire, anthropologie, philosophie, littérature et sociologie puisqu’il s’agit de confronter les différentes approches de ces disciplines pour traiter notre sujet et explorer les relations qu’elles entretiennent les unes avec les autres.
Organisé par Jessica L. Fripp, doctorante (University of Michigan, Ann Arbor), Amandine Gorse, doctorante, (Université Paris Ouest Nanterre la Défense), Nathalie Manceau, Docteur, ATER (Université de Provence) ; Nina Struckmeyer, doctorante (Institut für Geschichte und Kunstgeschichte, Technische Universität, Berlin).
Les propositions de communication doivent parvenir à l’adresse suivante : colloque.sociabilite@gmail.com
Lundi 3 janvier 2011
Le Prix Nicole, décerné sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art, récompense chaque année l’auteur d’une thèse de doctorat portant sur l’art français du XVIe, du XVIIe ou du XVIIIe siècle, relative à la peinture, au dessin, à la gravure, à la sculpture, à l’architecture ou aux arts décoratifs. Son jury se réunira dans la première quinzaine de janvier 2011. Les thèses doivent avoir été soutenues entre décembre 2009 et décembre 2010. Les thèses doivent avoir été soutenues entre décembre 2009 et décembre 2010.
Le jury est composé de :Philippe Malgouyres, conservateur au département des Objets d’art du musée du Louvre (Musée du Louvre, département des Objets d’art, 101, rue de Rivoli, 75001 Paris) ; Patrick Michel, professeur d’histoire de l’art moderne, université Charles De Gaulle-Lille 3 (adresse personnelle: 231, boulevard Voltaire 75011) et Philippe Sénéchal, professeur d’histoire de l’art moderne, université de Picardie Jules Verne (adresse personnelle: 13, rue de Seine 75006).
Le rapport de soutenance est à envoyer à chacun des membres du jury et un exemplaire de la thèse doit être adressé à Philippe Malgouyres.
à contact : Philippe Malgouyres (philippe.malgouyres@louvre.fr), Patrick Michel (michelpatric@free.fr), Philippe Sénéchal (philippe.senechal@u-picardie.fr)
Vendredi 1er avril 2011
En 2013, soit 50 ans après la publication du livre classique de Jean Ehrard sur L’Idée de nature en France dans la première moitié du XVIIIe siècle, il nous semble qu’il est temps de revenir, dans un grand numéro de synthèse interdisciplinaire, sur ce thème. Outre l’hommage ainsi rendu à l’un de ceux que la Société Française d’étude du dix-huitième siècle a choisi l’an dernier comme président d’honneur, un tel numéro serait aussi une façon de poser indirectement la question : où en est l’histoire des idées aujourd’hui ? Si le thème a entre temps, acquis une actualité propre – qui fait que nous ne percevons plus la nature exactement de la même façon que dans les années soixante et que nous ne posons plus, du coup, exactement les mêmes questions aux textes du dix-huitième siècle –, le savoir sur les textes, les auteurs et les réalités du dix-huitième siècle a également considérablement évolué, ainsi que les méthodes de recherche.
Un tel numéro serait ainsi l’occasion de faire le point sur l’évolution de notre connaissance du dix-huitième siècle et sur la façon d’envisager l’histoire des idées. Car le thème de la nature est aussi très présent dans l’actualité de la recherche, en histoire des sciences, en histoire de l’art, en histoire de la philosophie, en histoire de la littérature.
Organisé par Colas Duflo
Jeudi 30 juin 2011
Le Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles publie des articles et des études traitant des sociétés de cour en Europe à l’époque moderne, principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il accueille des textes de chercheurs jeunes et confirmés, dans toutes les langues et disciplines, et consacre une place importante aux approches de recherche novatrices.
Période contemporaine
Mercredi 1er décembre 2010
Au cours de cette journée d’étude seront abordés les thèmes du café, de la gare et du port, lieux de passage et de transit, dans la littérature, dans l’Histoire ou les Arts. Ils seront étudiés conjointement ou de façon isolée, et cette réflexion pourra être menée en fonction des pistes suivantes : souvenirs et découvertes de nouveaux horizons, images fixes et/ou dynamiques ; allers/retours entre l’inconnu et le familier, appel du large ; espaces clos, lieux ouverts ; bruits, odeurs, couleurs ; ivresse et liesse, etc.
Organisé par Xavier Escudero et Benoît Santini, Université du Littoral-Côte D’opale ; Centre d’Études et de Recherches sur les Civilisations et les Littératures Européennes ; Composante de l’Unité de Recherche H.L.L.I. – E.A. 4030, Boulogne-sur-Mer.
Mercredi 1er décembre 2010
Le musée d’Orsay a créé un Prix en 2006, qui est attribué tous les ans à une thèse d’histoire de l’art portant principalement sur la deuxième moitié du XIXe siècle. Cette initiative a pour ambition de renforcer les liens entre musées et universités et de leur permettre de travailler ensemble plus activement au soutien des jeunes chercheurs dans leur discipline commune. Un nouveau règlement est en cours d’élaboration et sera mis en ligne prochainement.
Le prix est attribué par un jury de cinq membres – universitaires et conservateurs – à une thèse soutenue à l’université, à l’EPHE ou à l’EHESS, à l’Ecole des Chartes, ou à un mémoire de troisième cycle de l’Ecole du Louvre. La thèse sera présentée telle que soutenue, accompagnée du rapport du jury, du résumé rédigé au moment du dépôt, d’une liste des publications de l’auteur et d’une note de ce dernier indiquant la manière dont le manuscrit serait remanié en vue d’une éventuelle publication.
Les candidats sont invités à adresser leur dossier au président de l’établissement public du musée avant début décembre 2010 (date précisée ultérieurement). Il doit comporter une lettre, ainsi que les pièces mentionnées ci-dessus en trois exemplaires (62, rue de Lille 75343 Paris cedex 07, avec la mention "prix du musée d’Orsay", à l’attention de C. Chevillot).
à Contact : Catherine Chevillot, conservateur en chef, Musée d’Orsay, 62, rue de Lille 75343 Paris cedex 07
Jeudi 9 décembre 2010
Séminaire Arts & Sociétés
Le Démolisseur de Signac (1897-1899, Musée des Beaux-Arts de Nancy) est un tableau souvent mentionné mais rarement discuté. L’image semble une simple allégorie anarchiste : la destruction de l’État pour construire un avenir anarchiste. Mais comment expliquer plus profondément cette lutte de l’égalité contre l’élitisme? La Troisième République a sa propre rhétorique de construction, et dans son discours politique et, visiblement, dans ses tableaux et bâtiments. Est-ce que l’image de Signac a pu s’éloigner de cette rhétorique et trouver sa propre voix? L’anarchisme en France a changé pendant les années 1890. De 1890 à 1894, pendant une période de terrorisme, des anarchistes rationnels comme Signac ont dû trouver des moyens d’expression pacifiques et scientifiques. Mais après 1894, dans une période de répression, est-ce le langage qui a changé ? La vraie égalité serait-elle trouvée par l’évolution ou la révolution?
Organisé par Laurence Bertrand Dorléac, Centre d’histoire de sciences politiques.
Sciences Po, 13, rue de l’Université, 75007 Paris, Amphi Claude Érignac, 19h15-21h15.
Jeudi 9 décembre – vendredi 10 décembre 2010
Objet de polémiques ou de commentaires acerbes en son temps (Zola), Gérôme disparaît en 1904, en peintre académique honni par la critique, alors que la peinture s’affranchit des codes qu’il a officiellement défendus avec opiniâtreté. De son temps l’un des peintres les plus célèbres, l’un des plus admirés et collectionnés des amateurs, il demeure aussi l’un des plus mal vus aujourd’hui, l’un des moins étudiés aussi. C’est d’Amérique, vers laquelle nombre de tableaux majeurs convergent dès les années 1870, que survient à la fin des années 1960 la ”réhabilitation“ de cet œuvre d’une richesse complexe. Sans les travaux pionniers de Gérald Ackerman, Gérôme n’aurait pas repris sa place légitime dans l’histoire de l’art de la deuxième moitié du XIXe siècle, alors que sa reconnaissance au pays natal tarde toujours. Longtemps perçu comme le tenant emblématique d’un académisme stérile, il est aujourd’hui considéré comme l’un des grands créateurs /producteurs d’images du XIXe siècle.
Organisé par le musée d’Orsay.
1, rue de la Légion – d’Honneur 75007 Paris, Auditorium, niveau -2, 9h30-17h30.
Lundi 13 décembre 2010
Dans le contexte actuel où les notions de territoires, de frontières, de migrations, d’un développement durable partagé, donnent lieu à des préoccupations communes aux artistes et aux responsables politiques, il semble important de faire le point sur ce que leurs enjeux peuvent rencontrer comme écho dans la création artistique contemporaine. Afin de traiter de cette question, la revue Marges fait appel aux chercheurs en esthétique, arts plastiques, sociologie, histoire de l’art, etc. Cet appel à contribution a pour finalité une journée d’étude et une publication au sein d’un numéro thématique de la revue.
Organisé par Jérôme Gilcenstein, Revue Marge.
Mercredi 15 décembre 2010
Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre d’une manifestation organisée à Rennes et sa métropole qui se déroulera de mars à juin 2011 et réunira plusieurs expositions, interventions dans l’espace public et ateliers de pratique. Elle a pour objectif de replacer le sténopé dans une histoire de la photographie et ses enjeux esthétiques, des premières expérimentations au XIXe siècle jusqu’aux pratiques contemporaines.
Le sténopé — petit trou laissant entrer la lumière — est le procédé technique à l’origine de la projection d’une image de l’extérieur vers un intérieur plongée dans l’obscurité. Par extension, le sténopé désigne aussi bien la pratique qu’il engendre que l’ensemble du dispositif idoine à produire une photographie. À ce titre, il est souvent rapproché de la camera obscura. Par les discours croisés d’historiens, de théoriciens et d’artistes, il s’agit d’aborder le sténopé en tant que dispositif élémentaire aux formes multiples qui interroge la notion d’invention et pose la photographie dans sa double capacité à enregistrer et à transcrire l’information lumineuse. Pourront être développés, les pratiques singulières d’artistes ayant recours au sténopé, la recherche de simplicité technique qui engage un vocabulaire de la pauvreté, une esthétique de la trace et de l’imperfection, l’usage du sténopé et ce qu’il révèle notamment à l’heure du numérique.
Organisé par Nathalie Boulouch et Mathieu Harel-Vivier, équipes d’accueil Histoire et critique des arts (EA 1279) et Arts : pratiques et poétiques (EA 3208) laboratoire : Arts Plastiques Université Rennes 2
à Contact : Nathalie Boulouch (
natboul@gmail.com), Mathieu Harel-Vivier mathieu_harelvivier@hotmail.com
Mercredi 15 décembre 2010
Appel à contribution :
L’Europe en exposition. 11e Conférence annuelle du European Cinemas Research Forum, conjointement avec le Project on European Cinema (Montréal, 22-24 septembre 2011)
Pour sa 11e conférence annuelle, le European Cinema Research Forum (ECRF), conjointement avec le Montreal Project on European Cinemas (PEC), explorera les imbrications entre le cinéma européen et les pratiques d’exposition. Comme de récentes recherches l’ont démontré, l’émergence des tout premiers films était inextricablement liée aux pratiques modernes d’exposition telles les foires, les musées ou les conférences scientifiques illustrées. Il n’est guère possible de comprendre l’histoire du cinéma et de ses mouvements sans prendre en compte les contextes – par rapport aux spectateurs et aux pratiques d’exhibition – dans lesquels les films puisaient et trouvaient tout leur sens. Récemment, la réapparition des « attractions » dans les films à grand spectacle, ainsi que l’utilisation de l’espace du musée par des cinéastes d’avant-garde, ont contribué à mettre les questions d’exposition au centre de l’expérience et de l’étude du cinéma. Cette conférence cherchera à savoir en quoi la notion d’exposition peut contribuer à notre compréhension du cinéma européen en particulier. Comment le cinéma, en tant que pratique majeure d’exposition au 20e siècle, a contribué à générer et à contester les diverses notions d’« européenité »? Quel type de dialogue les images en mouvement ont-elles maintenu avec d’autres formes d’exposition ainsi que – d’une façon plus générale – avec d’autres dispositifs de savoir et de pouvoir qui ont grandement contribué à l’articulation d’une identité européenne? Enfin, et surtout, quelles sont les limites de ce paradigme qu’est l’exposition, dont l’accent est mis sur le visuel, quant à la compréhension du cinéma européen ?
Organisé par l’European Cinemas Research Forum et Project on European Cinemas (Montréal-Canada)
Vendredi 31 décembre 2010
Le principe du colloque, « Les apories de l’art total : artiste, société, temporalités » est de revenir sur les études menées sur ce sujet ces vingt dernières années, en associant des chercheurs en France et à l’étranger ayant déjà exploré ce thème, tout en espérant susciter de nouvelles recherches. Dans cette perspective, deux ou trois journées rassemblant les communications de quinze à vingt chercheurs confirmés, accueilleront aussi deux ateliers ouverts aux doctorants.
Organisé par Maria Stavrinaki (Université Paris 1, HiCSA) et Julie Ramos (INHA)
Samedi 15 janvier 2011
Ce colloque souhaite se pencher sur le statut ambigu des appellations artistiques depuis 1945 jusqu’à nos jours. Il questionnera aussi bien les étiquettes comme « Pop Art », « Art conceptuel » ou « Esthétique relationnelle », qui sont souvent présentées comme des « mouvements », que les diverses configurations (groupes, collectifs, entreprises…) comme Fluxus, Présence Panchounette ou Société Réaliste. Il s’agira de s’interroger sur les rapports compliqués qu’entretiennent les artistes avec les notions de communauté et de style, autrefois intrinsèquement liées dans le projet des avant-gardes historiques. Le colloque se tiendra à l’INHA en mai 2011.
Organisé par Katia Schneller et Vanessa Théodoropoulou, Université Paris I, HICSA.
Samedi 15 janvier 2011
Le colloque s’organisera autour de deux axes principaux :
1) Les historiens de l’art : activités, profils, réseaux. Durant cette période, la figure de l’historien de l’art présente une grande variété de profils socio-professionnels : conservateurs de musée et professeurs des universités sont majoritaires, d’autant que certains d’entre eux cumulent ces deux fonctions ou les occupent successivement, à l’instar de Charles Diehl ou d’Henry Lemonnier. Toutefois, artistes, collectionneurs – Stanislas Lami et Etienne Moreau-Nélaton émargeant dans ces deux catégories, bibliothécaires (Jean Laran), hauts fonctionnaires (Armand Dayot), hommes politiquement engagés (Louis Dimier mais aussi Jean Locquin et Ferdinand Engerand), médecins ou philosophes (Elie Faure et Gabriel Séailles) ou encore critiques d’art comme Charles Saunier, s’engagent dans l’écriture de l’histoire de l’art et tirent de leur double activité des bénéfices particuliers et des schémas de pensée spécifiques, dont nous aimerions que le colloque se fasse l’écho. De même, il conviendrait de s’interroger sur la place des femmes dans l’histoire de la discipline. Contrairement à l’Italie et à l’Angleterre, peu d’historiennes de l’art françaises sont repérables en dehors de quelques professionnelles des musées comme Agnès Humbert, Denise Jalabert et Marie-Louise Bataille, et des épouses et collaboratrices d’hommes restés célèbres, à l’instar de Gabrielle Rosenthal et Galienne Francastel.
2) La diversification méthodologique. Les grands courants de pensée qui ont animé l’histoire de l’art germanophone puis, à partir des années trente – nombre de ses écrivains étant en exil en Grande-Bretagne et aux États-Unis – l’histoire de l’art anglo-saxonne, sont désormais relativement connus. Mais que sait-on de la complexité et de la diversité des discours d’un formalisme à la manière de Focillon, en regard de celui de Sedlmayr par exemple ? Existe-t-il une étude comparant l’iconographie chrétienne d’un Emile Mâle à celles développées par d’autres à la même époque ? On sait que Burckhardt et Müntz eurent pour ambition, à la fin du XIXe siècle, d’écrire une histoire de l’art comme histoire de la civilisation ; or la période suivante est celle des premières tentatives (Léon Rosenthal et Jacques Mesnil) d’écrire une histoire « sociale » de l’art qui ne serait pas d’inspiration marxiste : les travaux menés sur l’un ou l’autre de ces penseurs seraient utilement mis à profit pour interroger, dans le champ français, la pluralité et la confrontation des approches. Si les individus incarnent parfois des méthodes, les « notions » témoignent généralement des intérêts d’une époque pour certains aspects de l’art : que revêt par exemple, dans la littérature artistique de l’entre-deux-guerres, la notion de style (devenue centrale à la discipline depuis Les principes fondamentaux de l’histoire de l’art de Wölfflin, publiés en allemand en 1915) ? Enfin, on pourra s’interroger sur les conséquences de l’abandon progressif de l’esthétique normative ou de l’intérêt croissant pour l’art des sociétés dites « primitives » : quels croisements entre l’histoire de l’art et les disciplines connexes, telle l’ethnographie ?
Organisé parAnne Lafont (INHA), Neil McWilliam (Duke University), Eric Michaud (EHESS), Michela Passini (INHA), Institut National d’Histoire de l’Art, colloque prévu dans la salle Vasari.
Samedi 15 janvier 2011
The Terra Foundation for American Art annually offers ten Terra Summer Residency fellowships in Giverny, France, to artists and scholars from the United States and Europe for the independent study of American art and visual culture within a framework of interdisciplinary exchange and dialogue.During the eight-week stay, senior artists and scholars are in residence to mentor the fellows and pursue their own work. Fellowships are awarded to doctoral students researching a subject on American art and visual culture and/or its role in a context of international artistic exchange, and to artists who have completed their studies at the master’s level within the past five years. Fellows are selected on the quality of the proposed project, the level of excellence and intellectual rigor or artistic creativity achieved in the applicant’s previous studies or work, and the applicant’s ability to engage in a community environment. Applications are by nomination only.
Samedi 15 janvier 2011
Two eight-week Terra Visiting Professorships in American Art are available through the Institut National d’Histoire de l’Art for the academic years 2011-2012 and 2012-2013 to a senior academic whose work examines American art and visual culture with a secondary specialization in transcultural context/transatlantic exchanges. The candidate is not required to hold a teaching position in American art history as long as American art, or art and visual culture produced in the United States, constitutes a substantial part of the candidate’s area of specialization and courses taught. The chronological focus of research and teaching can encompass, but is not limited to, 19th and 20th century American art and visual culture. The visiting professorships are hosted by the Ecole Normale Supérieure, the Université de Paris Ouest-Nanterre La Défense, and the Université François-Rabelais de Tours with a stipend of $25,000 and travel funds up to $5,000. During the academic year 2011-2012, the visiting professor will teach at Université de Paris Ouest-Nanterre. During the academic year 2012-2013, courses will take place at the Ecole Normale Supérieure. Each visiting professor will present a course and a public lecture, work in close collaboration with the academic community, and mentor graduate students. The course will consist of three lectures of two hours each. The timing of lectures and meetings with students over the five weeks of stay will be at the discretion of the professor. In addition to these three lectures, the visiting professor will give a public lecture on a subject not necessarily linked to his or her teaching. The conference will be held at INHA. The visiting professor may be invited to repeat the conference at the Université François Rabelais in Tours. The candidate should be a versatile and dedicated professor who will have a strong presence in the department and on campus. This program should enable young students to engage in research on American art and transatlantic cultural exchanges. The participating institutions have a long-standing interdisciplinary tradition and the ideal colleague will have the opportunity to contribute actively to the work of the « DHTA » (Département d’Histoire et Théorie des Arts), Ecole Normale Supérieure and of the Département d’Histoire de l’Art et d’Archéologie, Université de Paris Ouest-Nanterre La Défense, and their Research Centers (such as the « HAR », (Centre de Recherches en Histoire de l’Art et des Représentations), in Paris Ouest), and the « INTRU » (INteractions, Transferts, RUptures), Université François-Rabelais de Tours. An ability to teach in English or French at all levels is required.
Organisé par l’universités de Nanterre, de Tours et l’ENS, avec le soutien de l’INHA
Transpériode
Lundi 6 décembre – mardi 7 décembre 2010
Après le colloque de l’an dernier qui est revenu sur la généalogie et les enjeux de l’histoire sociale de l’art, ce second volet sur « le pragmatisme de l’art » se veut plus prospectif. Il permute donc les termes habituels de l’histoire sociale de l’art. Il ne s’agit plus tant de la façon dont la société travaille les productions artistiques que de la façon dont celles-ci, quelle que soit leur réussite formelle, changent les sociétés. Les précédents essais théoriques et méthodologiques visant à évaluer l’action de l’art sur la société seront rappelés. Certains intervenants tâcheront de clarifier et de modéliser l’impact de l’art, son action et ses conséquences visà-vis de la société à partir d’études de cas prises dans l’histoire de l’art de la Renaissance à aujourd’hui. Il sera certes question de réception et de diffusion, mais aussi d’un effet plus sensible, excédant la dimension esthétique et l’échelle de l’expérience individuelle. Les apports des disciplines voisines de l’histoire de l’art – la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, la démographie, la philosophie – seront pris en compte pour mieux appréhender le pragmatisme de l’art. Le colloque, qui se fonde sur des définitions de l’art et de la société propres à chaque moment historique, n’exclut ni période, ni foyer géographique, ni médium.
Organisé par l’INHA.
INHA 6, rue des Petits-Champs 75002 Paris, salle Vasari, 9h30-17h.
Mercredi 15 décembre 2010
La Fondation Kenza soutient chaque année plusieurs étudiants en beaux arts et en histoire de l’art parmi trois établissements parisiens d’excellence afin de poursuivre leur cursus à l’étranger. Le montant des bourses est fixé en fonction du pays de destination des lauréats et peut atteindre 10.000 €. La fondation prévoit d’attribuer quatre bourses pour l’année scolaire 2011-2012, dont une bourse spécifiquement européenne en partenariat avec la Fondation Hippocrène.
Lundi 3 janvier 2011
Malgré le phénomène de styles qui réunit différentes expressions artistiques, l’histoire de l’art a été longtemps marquée par un cloisonnement de ses objets qui exprimait une hiérarchie des valeurs et une spécialisation institutionnelle et scientifique. La recherche de structures communes dans les différents arts, l’ouverture théorique interdisciplinaire, l’intermédialité de l’art contemporain, ont permis de nouvelles approches qui révèlent et mettent en avant la multiplicité des éléments communs ou parallèles entre les différents arts.
L’ambition de ce numéro de la revue Histoire de l’art est de questionner ces passerelles, de la peinture à la musique, de la sculpture à la danse, de la forme du récit aux phénomènes de perception, de l’œuvre d’art totale aux expériences actuelles d’expositions, que ce soit dans la fabrique de l’histoire, dans les processus de création ou dans les regards posés sur les objets.
Mercredi 5 janvier 2011
La Direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication attribue chaque année à des étudiants de Master 2 des allocations de formation et de recherche pour des travaux universitaires intéressant la Sous-direction des monuments historiques et des espaces protégés.
Organisé par le Ministère de la Culture, Direction générale des Patrimoines
à Contact : Jean Daniel Pariset, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, 11, rue du Séminaire de Conflans, 94220 Charenton-le-Pont. Tel : 01 40 15 75 79
Samedi 15 janvier 2011
Pour effectuer un séjour de recherche à Paris durant l’année 2011, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) met à la disposition de chercheurs résidant hors Ile-de-France, deux défraiements de 500 euros (remboursement sur justificatifs). Peuvent candidater : les doctorants inscrits dans une université européenne ; les chercheurs engagés dans la vie professionnelle (maîtres de conférences, conservateurs du patrimoine, conservateurs territoriaux du patrimoine et attachés de conservation).
Samedi 15 janvier 2011
L’Institut national d’histoire de l’art (INHA) soutient la participation aux congrès et colloques internationaux d’étudiants inscrits dans des établissements d’enseignement et de recherche français. Une prise en charge d’un montant de 500 euros, en frais de missions, sera accordée à douze étudiants d’histoire de l’art inscrits en thèse de doctorat ou en diplôme de IIIe cycle de l’Ecole du Louvre, ainsi qu’à de jeunes chercheurs ayant récemment soutenu leur thèse. Le soutien de l’INHA ne s’applique pas aux étudiants qui appartiennent aux institutions organisatrices de ces manifestations internationales.
Samedi 15 janvier 2011
The Terra Foundation for American Art International Essay Prize recognizes excellent scholarship by a non-U.S. scholar in the field of historical American art (circa 1500-1980). The winning manuscript submission should advance understanding of American art and demonstrate new findings and original perspectives. It will be translated and published in American Art, the Smithsonian American Art Museum’s scholarly journal, which will also cover the cost of image rights and reproductions, and the winner will receive a $ 500 award.
Samedi 15 janvier 2011
Terra Foundation for American Art Research Travel Grants support travel to the United States for research purposes. Foreign nationals enrolled in European universities whose research projects concern American art or transatlantic artistic relations prior to 1980 are eligible. Three predoctoral grants of $5,000 and three postdoctoral grants of $7,500 (for researchers who have been awarded their doctorate within the past ten years) are available.
Les formulaires d’inscriptions doivent être rédigés en langue anglaise avant le 15 janvier 2011.
Lundi 31 janvier 2011
Le ProDoc Art & science (Universität Bern, Université de Fribourg, Université de Genève, Université de Lausanne, Universität Zürich) examine l’évolution des relations d’échange entre arts visuels et sciences depuis la Renaissance jusqu’au XXIe siècle. Il vise à explorer les processus d’influence, de réflexion et d’appropriation réciproques qui ont existé et existent entre ces deux domaines du point de vue des méthodes et des processus cognitifs. L’attention du ProDoc Art & science ne porte pas seulement sur les produits des sciences et des arts mais aussi sur les activités des artistes et des scientifiques ainsi que sur les conditions d’exercice de ces activités.
Les projets de thèse sollicités chercheront donc à élargir les perspectives disciplinaires de l’histoire de l’art ou de l’histoire des sciences à l’aide de problématiques transversales et de
procédures interdisciplinaires. Les bourses, qui débutent le 1er septembre 2011, sont prévues pour trois ans sans possibilité de prolongation. Des candidat-e-s au doctorat bénéficiant d’autres sources de financement peuvent être associé-e-s au programme.
Mardi 1er février 2011
Depuis 2004, l’Institut national d’histoire de l’art et le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) coéditent une collection d’ouvrages issus de thèses, « l’art et l’essai », pour laquelle deux thèses sont retenues chaque année. Toute thèse en histoire de l’art occidental, de l’Antiquité classique au XXIe siècle, soutenue en 2009 et en 2010 en France et en français, peut être présentée. Les auteurs sont invités à envoyer une version papier de leur travail accompagnée d’une copie du rapport de soutenance et d’un résumé de l’ouvrage de 2 pages maximum, ainsi qu’une version du manuscrit sous format numérique (Word ou autre Open office) sur Cd-rom – en indiquant le nombre de signes du manuscrit, notes, bibliographie, annexes et index compris.
INHA, Secrétariat du département des Etudes et de la Recherche, Galerie Colbert
2 rue Vivienne 75002 Paris.
Mardi 1er février 2011
À travers cette problématique, le symposium organisé dans le cadre de Dessiner – Tracer, 19e inventaire des « Trésors des musées du Nord de la Frace » souhaite interroger les rapports entre le dessin et l’espace dans son acception la plus large : espace que le dessin représente et maîtrise dans les champs artistiques et scientifiques, mais aussi espaces que le dessin s’invente en migrant vers les hors-champs du papier, en brisant les catégories traditionnelles pour conquérir de nouveaux supports. Medium dont le statut a évolué au cours des siècles, le dessin s’est enfin approprié des espaces de présentation qui s’adaptent à ses formes et ses définitions mouvantes, du cabinet d’amateur au musée d’art contemporain en passant par la maison du collectionneur. Période couverte : du XVIe au XXIe siècle.
Organisé par l’Association des conservateurs des musées du Nord – Pas de Calais, l’Université Charles de Gaulle Lille 3 (Centre d’Etude des Arts Contemporains – CEAC – et Institut de Recherches Historiques du Septentrion – IRHIS) et les musées de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Le symposium se tiendra au Palais des Beaux-Arts de Lille.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.