Si les manifestations matérielles d’une fascination séculaire pour les formes, les images et les objets minuscules sont nombreuses – des statuettes tanagréennes aux gravures en petit de Stefano della Bella ou de Sébastien Leclerc, des microarchitectures sculptées des édifices gothiques aux objets de vertu de la bonne société du XVIIIe siècle, des créatures lilliputiennes de la littérature enfantine aux automates scientifiques que généralise le siècle industriel, etc. –, plus rares sont les sources historiques qui permettent d’en comprendre les fondements culturels. Alors que les écrits considèrent habituellement le « petit » dans son rapport hiérarchique avec le « grand », l’analyse des consommations des œuvres de moindres proportions atteste un ensemble de qualités pratiques, symboliques et artistiques (maniabilité, . . . → En lire plus