|
|||||
À rebours d’une conception a-technique qui invisibilise la matérialité de la photographie pour n’en faire qu’une image, se sont développées des pratiques où la part matérielle du médium est utilisée comme un outil expressif. Rejetant toute disqualification de la main, des artistes ont revendiqué la valeur propre du « faire ». À l’idée d’une photographie que l’on « prend », ils ont opposé une photographique que l’on « fabrique ». Dans l’histoire de la photographie d’art, ceci apparaît de façon évidente. Pictorialistes en 1900, adeptes des procédés « alternatifs » en 1970 ou artistes regroupés sous le label « Post-Photographie » en 2010, . . . → En lire plus
A la suite des travaux de Max Dvořák sur la notion de « valeur historique » et dans la continuité des recherches de Louis Grodecki sur « les monuments dans l’histoire », il ne s’agit plus aujourd’hui d’aborder le chantier de restauration aux seules fins discriminantes de la « critique d’authenticité ». Le chantier de restauration implique en effet des questions matérielles, techniques, économiques, sociales et spirituelles qui relèvent de l’histoire, de l’archéologie, de l’anthropologie et de la sociologie. Le fil conducteur des débats envisagés par ce colloque sera donc moins les restaurateurs célèbres ou les chantiers emblématiques que les procédés techniques et les . . . → En lire plus |