Le second oeuvre occupe généralement dans l’actualité de la recherche en Histoire de l’architecture une place restreinte, voire inexistante. Quand ce domaine est considéré, c’est avant tout lorsque son caractère artistique est exceptionnel. Cette hiérarchie induite par une histoire traditionnelle de l’architecture privilégiant souvent le plan et les élévations sur les détails et les décors intérieurs et considérant davantage les formes que les métiers et les techniques a longtemps pesé sur les pratiques de restauration du patrimoine. Si les décors majeurs ont souvent bénéficié d’études et de traitements adaptés, les châssis, parquets, enduits, stucs et autres revêtements muraux, considérés comme plus communs, sont souvent négligés par la recherche, avec des conséquences néfastes sur leur conservation . . . → En lire plus