Rencontre le jeudi 21 novembre 2024 à 18h30 – INHA, Salle Vasari
Le 17 octobre est paru l’ouvrage De Courbet à Lascaux. Une origine du monde préhistorique aux éditions de l’INHA dans la collection « Dits » de Boris Valentin.
Dans des chaos de grès proches de Fontainebleau se trouve un triptyque gravé il y a 21000 ans, à la même époque que la grotte de Lascaux. Deux chevaux encadrent un pubis de femme, qui rappelle au visiteur actuel le tableau de Gustave Courbet, L’Origine du monde.
Cette séance de l’état de l’art sera l’occasion de revenir, en dialogue avec l’auteur, sur le fonctionnement de cette installation paléolithique et de tisser des liens, à la lumière de la mythologie comparée, avec l’imaginaire de Courbet.
À propos de L’état de l’art
Pour mieux faire rayonner l’activité scientifique de l’histoire de l’art et du patrimoine, l’INHA propose un nouveau cycle de rencontres gratuit et ouvert à tous et à toutes une fois par semaine.
En résonance avec leur actualité, des chercheurs et chercheuses de l’INHA, des personnalités qui y sont accueillies dans le cadre de leurs recherches, mais aussi historiennes et historiens de l’art, conservateurs et conservatrices, sont invités à dialoguer autour de leurs projets (expositions, ouvrages, acquisitions, projets de recherche). Les fils conducteurs sont toujours le champ de l’histoire de l’art, et la manière dont cette discipline s’insère dans le monde contemporain.
Chaque dernier jeudi du mois, ce dialogue laissera place à un débat sur des enjeux de société (voir Les débats de l’Institut national d’histoire de l’art).
Programmation et modération
Lucie Grandjean (INHA)
À propos de Boris Valentin
Boris Valentin, professeur à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne, étudie les derniers chasseurs-collecteurs en Europe. Il coordonne des recherches sur des gravures rupestres préhistoriques près de Fontainebleau après avoir dirigé les fouilles sur le site magdalénien d’Étiolles, dans l’Essonne. Il est notamment l’auteur, avec Jean-Michel Geneste, de Si loin, si près. Pour en finir avec la préhistoire (Flammarion, 2019), après avoir publié un « Que sais-je ? » sur le Paléolithique. Se préoccupant de l’utilité sociale que l’on peut trouver en général à l’archéologie, il essaye en particulier de montrer combien la césure entre préhistoire et histoire paraît relative. À ce titre, il est correspondant du magazine L’Histoire.
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