Appel à communication (CIHA, Lyon, 2024) : « Miniature Painting and its Recipes in the Early Modern Period (1500-1800): the Transmission of Technical Knowledge in the East and West »

36th CIHA World Congress

Sunday June 23 – Friday June 28, 2024 Lyon (France), Centre des Congrès de Lyon

Call for paper

Miniature Painting and its Recipes in the Early Modern Period (1500-1800): the Transmission of Technical Knowledge in the East and West

 

Chairs of the Session:

 

Prof. Dr. Mandana Barkeshli, Conservation Scientist, Head of Research & Postgraduate Studies, De Institute of Creative Arts and Design, UCSI University, Kuala Lumpur, Malaysia

Dr. Matthieu Lett, Assistant Professor of Early Modern Art History, University of Burgundy/LIR3S, Dijon, France

 

In art history, the practice of miniature painting raises problems of definition. This is partly due to its material hybridity, both in terms of supports and pictorial layers (pigments, binders), but also in terms of size and types of objects. The miniature is indeed likely to indicate a wide variety of techniques ranging from painting on vellum or ivory to enamel through illumination. In the West as in the East, the early modern period constitutes a key moment in the technical experimentation carried out in parallel with the development of professional and amateur miniature practices. In both areas, miniature painting was practiced by professionals, but also by high-ranking personalities such as Shah Tamasp I or the Spanish queen Marie Louise d’Orléans. The fact that the colors used did not stain and were odorless compared to oil painting but also the possibility of being able to easily copy compositions could have encouraged this appropriation by the courts. The appearance of several practical treatises simultaneously in both areas – for example the Qanun us-Suvar by Sadiqi Bek (ca. 1570-1600) or the Treatise Concerning the Arte of Limning by Nicholas Hilliard (ca. 1600) – is linked to this phenomenon. They offered recipes for mixing colors or advice on how to represent certain motifs or prepare different types of support. These texts constitute a major renewal of the modes of transmission of the practice of miniature painting. If they could not completely replace the teaching of a master, some of these books allowed students to learn the rudiments on their own. This was particularly suitable for women, who were becoming more and more numerous in Europe to take up miniature painting from the second half of the 17th century onwards. But in professional circles, the technical learning was done in the context of the workshop and the secrets of manufacture could be kept.

By studying for the first time in a comparative way the East and the West various technical recipes of the miniature and their modalities of transmission, this session will aim at putting into perspective its material hybridity and shed a new light on the conditions in which the works were produced.

Academics, museum and library professionals in charge of eastern or western miniature collections as well as conservation scientists specialized in materials analysis are invited to submit papers about the following – but not restrictive – themes:

  1. The materials used (supports, paper colors, sizings, dyes, pigments, inks, bindings mediums).
  2. Rediscovery information or knowledge behind the use of certain materials and techniques based on historical recipes and/or scientific analysis.
  3. The conditions of transmission through oral traditions and/or written sources, in particular the recipes themselves.
  4. The context of transmission in its social (workshops, courts) and/or gendered dimension.
  5. The terminology used in historical manuals and recipes; challenges in translation and in understanding the context of historical recipes through modern chemistry.

Comparative approaches are particularly welcome. Depending on the proposals, round tables between several speakers as well as individual communications of about 15 to 20 minutes may be scheduled. A time slot will be devoted to the discussion. A peer-reviewed publication is planned.

 

Please submit your proposal by 15 September 2023 via this link: https://livebyglevents.key4register.com/key4register/AbstractList.aspx?e=148

 

  • Title of the proposed paper (concise and reflecting the contents of the paper).
  • Paper Proposal: An abstract of 350 to 500 words, in English or French, including 4 to 6 key words and a possible short bibliography.
  • CV of 500 characters with first name, last name, title, status, institution of affiliation and the link to the personal or professional page.

 

More information on this page: https://www.cihalyon2024.fr/en/call-for-papers

 

Funding:

 

Applicants are responsible to secure their own funding. Please consult this page regularly: https://www.cihalyon2024.fr/en/call-for-grants

 

 

 

 

36e Congrès du CIHA

Dimanche 23 juin-vendredi 28 juin 2024, Lyon (France), Centre de Congrès de Lyon

 

Appel à communication

 

La peinture en miniature et ses recettes à l’époque moderne (1500-1800) :

la transmission des savoirs techniques en orient et en occident

 

 

Organisateurs de la session

 

Prof. Dr. Mandana Barkeshli, Conservation Scientist, Head of Research & Postgraduate Studies, De Institute of Creative Arts and Design, UCSI University, Kuala Lumpur, Malaisie

Dr. Matthieu Lett, Maître de conférences en histoire de l’art de la période moderne, Université de Bourgogne/LIR3S, Dijon, France

 

 

En histoire de l’art, la pratique de la miniature pose des problèmes de définition. Cela s’explique en partie par son hybridité matérielle, à la fois en termes de supports, de couche picturale (pigments, liants), de taille et de types d’objets. La miniature est en effet susceptible de désigner une grande variété de techniques allant de la peinture sur vélin ou ivoire à l’émail en passant par l’enluminure. En occident comme en orient, l’époque moderne constitue un moment clé dans les expérimentations techniques menées parallèlement au développement des pratiques professionnelles et amateures. Dans les deux zones, la peinture en miniature était pratiquée par des professionnels, mais aussi par des personnages de très haut rang comme le Chah Tamasp Ier ou la reine d’Espagne Marie Louise d’Orléans. Le fait que les couleurs utilisées ne tachent pas et soient inodores par rapport à la peinture à l’huile, mais aussi la possibilité de pouvoir copier facilement les compositions a pu favoriser cette appropriation par les cours. L’apparition simultanée dans les deux zones de plusieurs traités pratiques – le Qanun us-Suvar de Sadiqi Bek (ca. 1570-1600) ou le Treatise Concerning the Arte of Limning de Nicholas Hilliard (ca. 1600) – est lié à ce phénomène. Ceux-ci proposaient des recettes pour mélanger les couleurs ou des conseils sur les manières de représenter certains motifs ou de préparer différents types de support. Ces textes constituent un renouvellement majeur des modes de transmission de la pratique de la miniature. S’ils ne pouvaient se substituer complètement à l’enseignement d’un maître, certains ouvrages permettaient d’en apprendre seul les rudiments. Cela était particulièrement convenable pour les femmes, de plus en plus nombreuses en Europe à s’adonner à la miniature à partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Mais dans les milieux professionnels, l’apprentissage technique se faisait dans le contexte de l’atelier et les secrets de fabrication pouvaient être gardés.

En étudiant pour la première fois de manière comparative entre l’Orient et l’Occident les différentes recettes techniques de la miniature et leurs modalités de transmission, cette session visera à mettre en perspective son hybridité matérielle et à donner un éclairage nouveau sur les conditions de production des œuvres.

Les universitaires, les professionnels des musées et des bibliothèques en charge de collections de miniatures orientales ou occidentales, ainsi que les restaurateurs spécialisés dans l’analyse des matériaux sont invités à soumettre des articles sur les thèmes suivants, qui ne sont pas limitatifs :

  1. Les matériaux utilisés (supports, couleurs de papier, liants, teintures, pigments, encres, médiums de reliure).
  2. Redécouverte des informations ou des connaissances à l’origine de l’utilisation de certains matériaux et techniques à partir de recettes historiques et/ou d’analyses scientifiques.
  3. Les conditions de transmission par les traditions orales et/ou les sources écrites, en particulier les recettes elles-mêmes.
  4. Le contexte de la transmission dans sa dimension sociale (ateliers, cours) et/ou genrée.
  5. La terminologie utilisée dans les manuels et les recettes historiques ; les défis de la traduction et de la compréhension du contexte des recettes historiques à travers la chimie moderne.

 

Les approches comparatives sont particulièrement bienvenues. Selon les propositions, des tables rondes entre plusieurs intervenants ainsi que des communications individuelles d’environ 15 à 20 minutes pourront être programmées. Un temps sera consacré à la discussion. Une publication évaluée par des pairs est prévue.

 

Veuillez soumettre votre proposition avant le 15 septembre 2023 via ce lien :

https://livebyglevents.key4register.com/key4register/AbstractList.aspx?e=148

 

  • Titre de l’article proposé (concis et reflétant le contenu de l’article).
  • Proposition de communication : un résumé de 350 à 500 mots, en anglais ou en français, comprenant 4 à 6 mots-clés et une éventuelle courte bibliographie.
  • CV de 500 caractères avec prénom, nom, titre, statut, institution d’affiliation et le lien vers la page personnelle ou professionnelle.

 

Plus d’informations sur cette page : https://www.cihalyon2024.fr/en/call-for-papers

 

 

Financement :

 

Les postulants sont responsables de l’obtention de leur propre financement. Veuillez consulter régulièrement cette page : https://www.cihalyon2024.fr/en/call-for-grants

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