Appel à communication du GRHAM : « Le marché de l’art dans la seconde moitié du XVIIIe siècle  » (Paris, 5 juin 2019)

Pierre-Antoine Demachy, Vente publique de tableaux, probablement à l’hôtel Bullion, ca. 1785, huile sur toile, 22 x 33 cm, Paris, musée Carnavalet.

Type : appel à communication.
Date limite de l’appel : 05 avril 2019.
Date de l’événement : 05 juin 2019.
Lieu : salle Jullian, Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris.

Cette troisième journée d’étude organisée par le GRHAM se propose de revenir sur le thème du marché de l’art dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Son objectif est de participer à la diffusion des récentes recherches qui se sont penchées sur les différentes problématiques et controverses qui ont pu animer ce domaine.

Les marchands se trouvent au cœur d’un vaste réseau culturel et artistique à cette période et deviennent les premiers intermédiaires entre l’œuvre et l’amateur d’art. Objets de curiosité, arts décoratifs, tableaux, dessins et gravures font tous partie des biens constituant ce négoce. Durant cette époque particulièrement dynamique, tant du point de vue historique que culturel, plusieurs controverses se font jour en lien avec ce commerce florissant. De nombreuses polémiques émergent entre différentes figures de marchands influents, certains qualifiant même leurs confrères de « brocanteurs ». Ces polémiques signalent-elles une volonté de s’imposer dans un secteur devenu fortement concurrentiel ? Ou ne sont-elles que la manifestation de l’ambition de voir reconnaître une réelle distinction de compétences entre les marchands ? Des débats éclatent aussi entre les marchands et leur clientèle. Les amateurs, à la recherche constante d’œuvres authentiques, originellement créées par un artiste, sont ainsi confrontés aux problèmes que posent la copie et le faux, et à l’honnêteté parfois contestable des négociants. S’agit-il alors d’un problème de connaissances et de compétences des marchands ou d’un manque manifeste de sincérité au profit d’un désir grandissant d’enrichissement ? Enfin, cette journée s’intéressera aux échanges entre la France et ses pays voisins et, plus particulièrement, à la visibilité des pratiques marchandes contestées et à la manière dont les Français sont perçus à l’étranger durant cette période.

Modalités :

Les propositions de communication ne devront pas excéder 500 mots et devront être accompagnées d’un CV et d’une liste de publications.

Elles sont à envoyer au Groupe de Recherche en Histoire de l’Art Moderne (GRHAM) à l’adresse suivante avant le 5 avril 2019 :

asso.grham@gmail.com

La journée d’étude aura lieu le mercredi 5 juin 2019 à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) à Paris.

Les communications seront, quant à elles, d’une durée de 30 minutes et suivies d’une discussion avec les autres intervenants et le public.

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