Afin de soutenir l’ambition de l’Établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing en matière de recherche, la Fondation des Amis pour le rayonnement des musées d’Orsay et de l’Orangerie (FARMO), abritée à la Fondation de France, a lancé, en 2022, une bourse à destination des étudiants doctorants en histoire de l’art.
Après une deuxième édition en 2023 qui a permis d’attribuer quatre bourses de 30 000 euros sur trois ans et une gratification de 10 000 euros sur un an, engageant au total 130 000 euros pour la recherche en histoire de l’art, la FARMO renouvelle la bourse doctorale trisannuelle destinée à un jeune chercheur, pour les trois années 2025-2027.
Cette bourse s’inscrit dans la préfiguration du Centre de ressources et de recherche Daniel Marchesseau – Musées d’Orsay et de l’Orangerie (CRR) dont la fin des travaux de rénovation est prévue en 2026. Installé dans l’Hôtel de Mailly-Nesle, 29 quai Voltaire, à proximité immédiate du musée d’Orsay, le CRR a vocation à devenir un haut lieu de la recherche en histoire de l’art sur la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle, au rayonnement international.
La gratification annuelle est de 10 000 € pour une année, renouvelable deux fois.
La bourse vient soutenir un projet de thèse concernant l’histoire de l’art du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
La bourse vise à encourager des travaux sur les collections (peinture, sculpture, arts décoratifs, arts graphiques, photographie, architecture et imprimés) ainsi que sur les sources documentaires (archives, correspondances, manuscrits, en grande partie inédits) conservées par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, mais aussi à soutenir plus largement des projets offrant des éclairages nouveaux sur les oeuvres, les artistes et le contexte artistique de cette période, comme le marché de l’art, l’histoire des collections et les figures de collectionneurs et collectionneuses, les expositions et la circulation des oeuvres, la critique d’art, les réseaux professionnels et sociaux, les politiques culturelles, la planification urbaine, les transferts artistiques et culturels, la pédagogie artistique, les enjeux de la technique et de la matérialité etc.
La démarche pourra convoquer différentes approches méthodologiques qui devront être explicitées dans le projet de thèse et le jury sera sensible à la manière dont les projets articulent une réflexion sur les questions de représentation, d’humanités environnementales et d’enjeux d’une histoire de l’art résolument décloisonnée et transnationale.
Le jury sera attentif à l’excellence de la proposition et à la clarté de sa présentation.
Le dossier de présentation devra impérativement établir l’état de l’art dans lequel le projet s’inscrit et précisément énoncer l’intérêt et l’enjeu scientifique de la problématique développée.
Le lauréat ou la lauréate bénéficiera d’un poste de travail au sein des espaces de lecture de la documentation du musée d’Orsay et d’un accès privilégié aux ressources du CRR et aux collections de l’EPMO. Il ou elle bénéficiera du conseil des équipes scientifiques de l’EPMO. Des présentations d’étape de l’avancée des recherches aux équipes scientifiques de l’EPMO, au Comité exécutif de la FARMO, et le cas échéant au mécène associé de la bourse, seront demandées aux lauréats. Ces derniers s’engagent à mentionner le soutien de la FARMO dans leur travaux et publications.
Un exemplaire du manuscrit de thèse devra être déposé au CRR.
La thèse peut être en cours d’inscription ou déjà inscrite. Il faut cependant que l’inscription universitaire soit possible sur les 3 années consécutives de la bourse.
Les candidats s’engagent à soutenir la thèse dans les deux années suivant la fin de la bourse.
Les candidatures peuvent émaner de toutes les universités françaises, européennes et non-européennes. Un bon niveau de français ou d’anglais, oral et rédactionnel, sera requis pour les candidatures hors universités françaises et un séjour au musée d’Orsay devra être planifié au cours de l’année.
Le lauréat sera sélectionné par le jury composé de :
- Laurent Bourgois, président de la FARMO
- Paul Perrin, Directeur de la conservation et des collections
- France Nerlich, préfiguratrice du Centre de ressources et de recherche Daniel Marchesseau – Musées d’Orsay et de l’Orangerie
- Laure Chabanne, conservatrice au musée d’Orsay
- Kerstin Thomas, professeure d’histoire de l’art, Université de Stuttgart
- Guillaume Le Gall, professeur d’histoire de l’art, Sorbonne Université
- Jérémie Cerman, professeur d’histoire de l’art, Université d’Artois
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.