Alors que les liens de Hans/Jean Arp avec Dada, le surréalisme, l’art constructif ont été largement étudiés, ceux entretenus dans l’après-Seconde Guerre mondiale avec les courants émergents ne l’ont guère été, comme si Arp travaillait désormais en solitaire à une oeuvre personnelle sans prise avec l’art de son époque.
Nous verrons que rien n’est plus faux : l’Informel de Michel Tapié se réclame de Dada et la philosophie abhumaniste de Camille Bryen est étonnamment proche de celle de Arp.
À travers la figure de l’un des pères de l’art moderne, il est alors possible de proposer une alternative au mythe de l’année zéro en relisant cette période en terme de continuité, de bifurcations et de nouvelles alliances.
La conférence de Isabelle Ewig s’inscrit dans le cadre des rencontres du Centre André Chastel.
Centre André Chastel
Galerie Colbert,
2 rue Vivienne, 75002 Paris
18h00, salle Ingres, 2e étage, entrée libre
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