Type : Actes journée d’étude – Réception critique de la restauration XVIIIe-XXe siècles
Publication & Diffusion : à partir du 1er juin 2017, Bibliothèques spécialisées en Histoire de l’art
Editeur : Paris, Editions du GRHAM
Réception critique de la restauration XVIIIe-XXe siècles : actes journée d’étude, 27 octobre 2016, Paris, Institut national d’histoire de l’art. Paris, Éditions du GRHAM, 2017 / isbn 978-2-9559546-0-7
Non commercialisé, liste de diffusion prochainement disponible sur le site du GRHAM.
Le thème de la Réception critique de la restauration du XVIIIe au XXe siècle interroge, à travers des sources manuscrites ou imprimées, différents regards portés sur une discipline, la restauration, domaine en constante mutation depuis le XVIIIe siècle. Essais et textes d’experts, de journalistes, d’écrivains, d’artistes et de restaurateurs sont ici mis en perspective par des chercheurs afin de mettre en avant plusieurs points de vue quant à l’évolution des interventions et des pratiques sur les œuvres d’art.
Comment les restaurations sont-elles appréciées depuis le XVIIIe siècle et quelle est la notoriété de leurs praticiens ? Sont-elles les conséquences d’observations contemporaines ou sont-elles postérieures aux interventions pratiquées tant sur des peintures et des œuvres d’art graphiques que sur des édifices architecturaux ? Cette approche permet de se demander si les critiques, dans leur récurrence positive ou négative, portent plutôt sur les restaurations ou sur les restaurateurs eux-mêmes.
Les réflexions quant au domaine de la restauration se concentrent généralement sur la définition de la discipline et du métier. La démarche est ici différente : alors qu’il est d’une part possible d’isoler la figure du restaurateur, les pratiques, les œuvres restaurées et la notion même de restauration, il est d’autre part important de mettre en exergue les figures qui commentent ces points de vue et de s’intéresser aux domaines d’expertise dont ces auteurs sont issus. Considérée par certains comme à l’origine de nombreuses destructions et par d’autres comme garante de la survie du patrimoine, la restauration est également porteuse de réponses et se dote d’une signification sociale et culturelle.
Publié avec le concours de : École doctorale 441 Histoire de l’art; Centre de recherche HiCSA (EA 4100); Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Textes présentés :
Claire Bételu
Notions relatives au processus d’altération développées par les artistes lors des Conférences de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture au temps de François-Bernard Lépicié (1752-1754)
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Alice Ottazzi
Témoignages d’une condicio sine qua non. La réception des procédés de fixage des pastels dans la littérature artistique du XVIIIe siècle
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Juliette Parmentier-Courreau
La restauration des estampes et des livres au XIXe siècle, à travers l’exemple d’Alfred Bonnardot
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Gianmarco Raffaelli
Giovanni Battista Cavalcaselle, acteur et critique de la restauration au XIXe siècle
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Bénédicte Trémolières
Choix de restauration et conséquences esthétiques sur les œuvres de la série des Cathédrales de Claude Monet
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Hadrien Viraben
L’expertise technique comme enjeu professionnel et médiatique : Débats autour de L’Olympia d’Édouard Manet (1923, 1932)
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Camille Bidaud
Les articles sur la restauration du Palais des Papes d’Avignon au début du XXe siècle
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Laurent Cathiard
La reconstruction « à l’identique » d’un Monument Historique, entre pratique et critique. L’exemple de la basilique Saint-Sernin de Toulouse
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Publication dirigée par : Barbara Jouves / Graphisme : Marianne-Guernet Mouton
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