Ce congrès était organisé l’égide du Comité Français d’Histoire de l’Art (CFHA), dans un partenariat entre le CFHA, l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), l’Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA CNRS UMR 5190).
Il avait un enjeu particulièrement important : c’était le premier congrès du CIHA en France depuis 1989, et le premier congrès organisé après la pandémie du COVID.
De l’avis de toutes et tous, il fut un complet succès. Par son nombre très élevé de participants (plus de 1700 inscrits, 1000 personnes présentes chaque jour sur le site) venant de plus de 54 pays différents et des quatre continents, il a constitué un moment de « melting pot », favorable pour de multiples rencontres intellectuelles et a facilité l’insertion dans le monde académique et professionnel de jeunes « scholars » venus du monde entier grâce à de multiples bourses obtenues de généreuses institutions et associations (dont le CFHA et l’APAHAU !)
Le nombre de communications (près de 750) est le plus élevé de tous les congrès du CIHA. Leur diversité a permis une approche globale, sous de multiples points de vue, du thème matière/matérialité.
Ce 36e congrès a été l’occasion pour le CIHA de préparer l’accueil de nouveaux pays en son sein, d’élire un nouveau bureau et une nouvelle secrétaire scientifique, France Nerlich (c’est la première fois que le poste de secrétaire scientifique se conjugue au féminin). Il fut également un moment de différentes rencontres pour mieux se coordonner entre institutions ou revues, et promouvoir la place de l’histoire de l’art dans la société en France et dans le monde. Le Salon du Livre, avec plus de 35 stands et 27 événements (présentation collective d’ouvrages, ateliers) ainsi que les excursions ou ateliers dans les différents lieux culturels à Lyon et autour furent également très suivis.
La présentation du volume publié par le CFHA en partie pour cette occasion, HistoireS de l’art en France. 1964-2024. Lieux, questions, défis, avec plusieurs personnalités, étrangères, animée par Claire Barbillon, fut très suivie et le livre a reçu un très bon accueil.
Il faut saluer le rôle très actif des quatre membres du comité de direction, Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich et Sophie Raux, assistés de Mathieu David et Coralie Guillaubez, ainsi que celui de Damien Delille et Lynda Degouve pour les événements lyonnais et la gestion des volontaires (près de 100 !). Le commissariat du salon du livre a été dynamisé par la présence de Dominique de Font-Réaulx (avec à ses cotés Olivier Bonfait et Sophie Raux) et l’aide très efficace de Turner Edwards.
Orhan Pamuk, prix Nobel et président du comité d’honneur a donné une très belle conférence inaugurale.
Il y aura d’autres occasions de revenir sur ce congrès, mais il importe que toute la communauté de l’histoire de l’art en France soit informée de ce succès international et se réjouisse, au milieu des circonstances actuelles, de ces cinq jours d’échange, de solidarité et de fête en histoire de l’art !
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