L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre

Présentation de l’ouvrage L’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre, sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos.

Mardi 17 juin 2014 à 17h
Salle Walter Benjamin
INHA
2 rue Vivienne, 75002 Paris

En présence  de Pascal Ory (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), de Catherine Méneux et Julie Ramos (Maîtres de conférences en histoire de l’art à  l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et de Philippe Thiébaut (Conseiller scientifique à l’INHA).

 Les vingt-trois essais rassemblés dans cet ouvrage examinent les discours sur l’ »art social », leurs origines idéologiques, leurs tensions, ainsi que l’histoire de la notion et le rôle qu’elle a pu jouer dans les pratiques artistiques. Le désir d’intégrer les arts à une transformation radicale des rapports sociaux et économiques inspire les théoriciens politiques, les philosophes et les artistes (en fait, ceux-là bien plus que ceux-ci) depuis l’époque des jacobins jusqu’à celle des anarchistes. Une telle conception devient beaucoup plus complexe sous la Troisième République où de nouvelles voix, souvent attachées au maintien des hiérarchies existantes, plaident pour une nouvelle version de l’ »art social » plus à même de prendre place dans la politique artistique de l’État. Eminemment polysémique et mouvante, l’idée d’art social pose la question de la fonction de l’art dans une société post-révolutionnaire, industrielle et marchande, et interroge l’autonomie et l’originalité supposées de l’art.

 

 

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