« L’histoire de l’art peut-elle s’écrire sous l’angle des affects et des sensibilités ? » – Les Débats de l’INHA – Jeudi 27 novembre

« L’histoire de l’art peut-elle s’écrire sous l’angle des affects et des sensibilités ? « 

Jeudi 27 novembre 2025 à l’INHA, salle Vasari, de 18h30 à 20h

Pour rappel, tous les derniers jeudis du mois l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) invite des historiennes et historiens de l’art, universitaires, conservateurs et conservatrices, chercheur et chercheuses indépendantes ou critiques à débattre selon des sujets choisis en échos à l’actualité la plus récente.
Programmation : Anne-Gaëlle Plumejeau

En partenariat avec le journal Libération

À propos de la séance 

«  L’histoire de l’art peut-elle s’écrire sous l’angle des affects et des sensibilités ?  »  

Nous sommes toutes et tous touchés, émus voire bouleversés par une œuvre d’art. Pour autant, son écriture théorique se réclame d’une tradition objective et distancée. On voit toutefois ce discours se modifier, bousculer les codes établis que ce soit dans des écrits novateurs (La grande conspiration affective, Romain Noël, Seuil, 2024) ou des expositions dont le récit est construit à partir du sensible (exposition Toucher l’insensé, Palais de Tokyo, 2024, Art Brut, Grand Palais, 2025). De plus en plus d’enseignements, de publications et d’expositions s’intéressent donc à la question des sensibilités, des affects et du care comme sujet spécifique ou en tant qu’elle infuse dans tous les domaines. Comment cette évolution vers un discours moins désaffecté et en prise avec le sensible change notre perception des œuvres jusque dans leur réception critique ?

À propos des intervenants 

Nathalie Bondil

Muséologue et historienne de l’art, la franco-canadienne Nathalie Bondil dirige depuis 2021 l’Institut du monde arabe. Autrice d’un Manifeste pour un musée des beaux-arts humaniste (2016) ses actions à la tête du Musée des beaux-arts de Montréal (2007-2020) sont reconnues pour l’inclusion, le vivre-ensemble et la santé avec l’Atelier international d’Éducation et d’Art-thérapie et le pavillon pour la Paix (2016), les prescriptions médicales muséales (2018), l’aile interculturelle des Arts du Tout-Monde (2019). Au croisement du care et du cure, elle enseigne la muséothérapie comme « sage » à l’Université de Montréal, à l’École du Louvre et à l’Institut national du patrimoine. Vice-présidente du Conseil des Arts du Canada (2014-2021), membre du comité scientifique et culturel du futur musée-mémorial des victimes du terrorisme, membre élue du conseil d’administration d’ICOM-France, elle est récipiendaire de prix et doctorats au Canada et en France.

 

 

Nathalie Bondil © DR

Hervé Mazurel

Ethnohistorien du corps, des affects et des imaginaires, Hervé Mazurel est maître de conférences HDR à l’université de Bourgogne Europe, chercheur au LIR3S et chercheur associé au laboratoire Échelles (Paris Cité). Il a publié entre autres Kaspar l’obscur ou l’enfant de la nuit et L’Inconscient ou l’oubli de l’histoire (La Découverte, 2020 et 2021). Co-directeur de la revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales (Anamosa), il a codirigé avec Alain Corbin Histoire des sensibilités (PUF, 2022) et coordonné le numéro de la revue L’Homme sur « L’expérience sensible » (2024). Centré sur la vie affective, tout son travail vise à renouer ici le dialogue de l’histoire avec les sciences sociales, les disciplines de la psyché et les savoirs de l’expérience esthétique.

 

 

 

 

 

Hervé Mazurel © Charlotte Krebs

Modération 

Sonya Faure (Libération)

Sonya Faure est cheffe-adjointe du service Culture de Libération. Elle a dirigé auparavant pendant huit ans le service Idées du quotidien.

 

 

 

 

 

Sonya Faure © DR

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