Publication :  CY TWOMBLY et la critique américaine 1951-1995. Histoire d’une réception

CY TWOMBLY et la critique américaine 1951-1995. Histoire d’une réception
Auteur : Richard Leeman- Préface : Benjamin H.D. Buchloh

Éditions du Regard, Paris, 2022.
17,5 x 24,5 cm, 296 pages
Prix 29 €
EAN : 978 2 84105 402 2

Présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur ici

 

Ce livre est une étude de la réception de l’artiste américain Cy Twombly (1928-2011) par la critique américaine, de sa première exposition à la rétrospective que lui a consacré le Museum of Modern Art de New York en 1994-1995.
Il examine d’abord le statut du peintre dans le contexte du triomphe de l’expressionnisme abstrait durant la première partie de sa carrière (1951-1957), relayé par le pop’art et l’art minimal, au moment ou l’artiste s’installe en Europe (1957-1966), et par la décennie du postminimal (1966-1976) qui ouvre quelques brèches dans le mainstream formaliste et moderniste jusque-là dominant. Les années 1980 et 1990 sont celles d’une réévaluation de ces critères par le discours postmoderne, dans laquelle l’artiste se trouve pris et dont il devient même une figure remarquable.
La réception de Twombly aux États-Unis est donc symptomatique, au long de sa carrière, d’horizons d’attente et de présupposés qui gouvernent la critique et l’histoire de l’art en fonction des préoccupations du moment.

 

Sommaire

Introduction       5

Chapitre I Twombly et l’École de New York    9
1946-1951 – De l’Expressionnisme à l’Expressionnisme abstrait 9
Novembre-décembre 1951 : la paternité de Motherwell   11
Septembre-octobre 1953 : « l’artiste hors du peintre »     13
1955 : respectabilité de la peinture         16
Hiver 1956-1957 : Pollock au MoMA, Twombly à la Stable 19

Chapitre II Au sujet d’un départ    21
Wilder Shores of Love  21
Le mythe virginien de la méditerranée   24
Le « voyage en Italie » 24
Une « américanité » problématique       28
Pendant ce temps à New York       28

Chapitre III Fiasco        33
Twombly à New York, Rauschenberg à Venise 33
Simplicité vs difficulté  36
Elégance, aristocratie, européanisme     38

Chapitre IV Tableaux noirs : le retour à l’école de Twombly      41
1967-1968 : la saison   42
Postminimal et anti-formalisme     44

Chapitre V Le dessin (1968-1976)  49
1972 Blackboards et « Resignation »       49
1974 : Twombly, le minimal et le conceptuel   51
Janvier-février 1976 : le dessin à New York      53

Chapitre VI Le « retour » de la peinture 57
1978-1979 : Fifty Days at Iliam – la peinture en question   57
La rétrospective au Whitney 58
Retours de la peinture 60
Maître du graffiti, père de Basquiat        63
Du sleeper à la valeur refuge 64
La valeur de Twombly  66
1987-1991 : des records au krach  67

Chapitre VII « Cy Twombly moment »   69
A homecoming   69
De l’arrogance au mythe       70
Twombly dans la critique et l’historiographie postmodernes      71
    Twombly dernier des modernes (I) : le troisième homme  72
    Twombly dernier des modernes (II) : la filiation expressionniste 73
    Une singularité   75
    Twombly, premier des postmodernes    76
    « Master of scribbles » 77
    Peinture à réaction      80
    Internationalisme et identité culturelle : Twombly figure d’une réconciliation      82

Conclusion 85
Notes         86
Bibliographie       115
Index          123

Les auteurs:

– Richard Leeman est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Bordeaux-Montaigne. Il a publié Cy Twombly. Peindre, dessiner, écrire (Paris, Éditions du Regard, 2004, et dirigé plusieurs ouvrages Le Demi-siècle de Pierre Restany, Paris, Éditions des cendres & Institut national d’histoire de l’art, 2009. Ses recherches actuelles portent sur le discours et les représentations historiques du XXe siècle Le critique, l’art et l’histoire. De Michel Ragon à Jean Clair, Presses universitaires de Rennes, 2010. Il anime depuis 2013 le « Séminaire sur l’art d’aujourd’hui »,
– Benjamin H.D. Buchloh nait à Dusseldorf en 1945. Historien d’art allemand, il est spécialisé dans l’art européen et américain de l’après-guerre. Il est professeur d’art moderne à l’université Columbia et à Harvard.

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