Que les contours en aient été déterminés par la colonisation, par des «modernités indigènes », par les conditions de la guerre froide ou désormais par le système de la « starchitecture », l’architecture et les arts qui lui sont liés sur les pourtours sud et est méditerranéens, et au-delà dans la Péninsule arabique, constituent un vaste champ d’étude encore largement en friche. Les mêmes grands noms — Le Corbusier à Alger, Écochard à Beyrouth — sont indéfiniment travaillés, au détriment de l’appréhension d’un paysage plus riche et plus complexe, qui prend à revers bien des certitudes et questionne les circuits et les enracinements de la pratique architecturale et décorative au cours de la période contemporaine.
Pour sa seconde année, le séminaire se centrera sur les sources et les méthodes que les chercheurs se donnent pour aborder ce parent pauvre de l’histoire de l’art et de la culture matérielle du monde contemporain, en termes de corpus, de découpages chronologiques et thématiques, de perspectives problématiques. Les séances offriront l’occasion de discuter les travaux européens les plus récents conduits dans le domaine.
Intervenant
- Aurélie Petiot (Université Paris Ouest Nanterre) : Le mouvement Arts and Crafts et l’Empire britannique: L’exemple de Charles Robert Ashbee et la restauration de la mosquée du Dôme du Rocher à Jérusalem (1917-1921)
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Informations pratiques
24 janvier 2017 – 15H-17H
Galerie Colbert, salle Walter Benjamin
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
entrée libre
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