Séance du séminaire Penser le décor : quelques hypothèses sur ses fonctions dans l’histoire de l’art (XVIIIe – XXIe siècles)
21 janvier 2015 – 14h-18h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
entrée libre
Accès : 6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris
Organisation scientifique : Claire Brunet (ENS Cachan), Éléonore Challine (ENS Cachan) et Michaël Decrossas (INHA)
Session III – L’expérience du décor
- 14h00 : Accueil – Présidence de séance : Michaël Decrossas (INHA)
- 14h15 : Carl Magnusson (université de Lausanne), Un regard socialement déterminé: la perception d’un décor parisien importé à Neuchâtel dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
- 14h45 : Frédéric Dassas (musée du Louvre), Le décor et son double : period rooms et collections.
- 15h45 : Discussion
- 16h00 : Pause
- 16h15 : Odile Nouvel-Kammerer (Les Arts décoratifs), Penser l’ultime. Le Recueil de Décorations intérieures de Percier et Fontaine (1801-1812).
- 16h45 : Marie-Pauline Martin (Aix-Marseille Université), Relire le Cabinet des beaux Arts de Charles Perrault (1690) : le monument d’un Moderne
- 17h15 : Discussion
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Séminaire Penser le décor : quelques hypothèses sur ses fonctions dans l’histoire de l’art (XVIIIe – XXIe siècles)
Face au sursaut ornemental de ces dernières années, la relative éclipse du décor pose question. En effet, depuis les années 2000 se sont multipliées les créations, publications, manifestations scientifiques et expositions mettant en exergue un « retour de l’ornement ». Or, qu’en est-il du décor, dont le champ fut longtemps lié à celui de l’ornement ? Touchant aux domaines des arts décoratifs et de l’architecture d’une part, à l’histoire du cinéma, de la photographie, du théâtre et de l’opéra d’autre part, du paysage enfin, la notion de décor continue à être largement employée. Le décor peut être étudié soit dans ses liens avec l’espace construit, soit comme structure amovible et éphémère, ou encore comme un système dont les éléments entrent en résonance les uns avec les autres.
Il pose en tout cas question à l’histoire de l’art : si la modernité a contesté la partition entre décor et grand art en revendiquant le décoratif (chez Matisse, par exemple), la mode actuelle de ce terme nous dit-elle quelque chose du système contemporain des visualités ?
Espace ouvert de discussion, le séminaire « Penser le décor » propose pour sa première année d’existence d’aborder cette notion complexe autour de quatre demies-journées d’études : « Le décor, un enjeu pour l’histoire de l’art » [mercredi 19 novembre 2014], « Les fonctions du décor » [mercredi 17 décembre 2014], « L’expérience du décor » [mercredi 21 janvier 2015], et « La mode du décor ? » [mercredi 18 février 2015].
Pour en savoir plus, cliquez ici.
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