Soutenance de thèse : « Simulacres cinématographiques : l’art en fiction dans les années 1960 » (Paris, Centre Malesherbes, 4 décembre 2015, 14h30)

Soutenance de thèse en Histoire de l’art, sous la direction de M. Arnauld Pierre, Université Paris-Sorbonne.

Joséphine Jibokji soutiendra sa thèse intitulée « Simulacres cinématographiques : l’art en fiction dans les années 1960 », le vendredi 4 décembre 2015, à 14 heures, dans la salle 345 du centre Malesherbes, 3e étage, 108, bd Malesherbes, 75017 Paris devant un jury composé de :

Joël Daire – Directeur du patrimoine, Cinèmathèque française

M. Thierry Dufrêne – Professeur en Histoire de l’art contemporain, Université Nanterre – Paris Ouest

M. Laurent Guido – Professeur en Études cinématographiques, Université Charles-de-Gaulle Lille III (Rapporteur)

Mme Barbara Le Maître – Professeur en Études cinématographiques, Université Nanterre – Paris Ouest (Rapporteur)

M. Arnauld Pierre, Professeur en Histoire de l’art contemporain, Université Paris-Sorbonne (Directeur)

 

Résumé des recherches :

Le cinéma n’enregistre pas seulement ce qui existe : il arrive aussi qu’il fabrique des objets pour les filmer. Des « simulacres » qui peuvent être aussi bien des parodies d’œuvres d’art que des machines à voyager dans le temps. Comment penser ces objets improbables, excroissances filmiques souvent kitsch, qui dénoncent au sein du film même ses artifices fictionnels ? Comment pensent-ils le cinéma, ses spécificités et ses relations avec les arts plastiques ?

À partir de l’exemple du cinéma français des années 1960, ce travail de thèse s’est donné pour objectif de replacer ces objets dans la culture visuelle, de les analyser comme des carrefours artistiques et de débattre des questions théoriques qu’ils soulèvent, notamment de la capacité du cinéma à mettre en fiction le pouvoir des autres arts. Au point de rencontre entre la théorie artistique et la fiction cinématographique, l’histoire de ces objets hybrides permet de comprendre que le cinéma peut se faire historien d’art et que l’histoire de l’art est elle-même une longue suite de fictions sur les pouvoirs attribués aux objets. En cela, ces simulacres cinématographiques apportent des sources inédites à l’historien des arts visuels.

 

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