À l’heure où les études antiques sont qualifiées d’inutiles et de passéistes, où le discours généralisant se concrétise dans les dispositions ministérielles mêmes, on peut penser que l’Antiquité, ce qui en reste, est condamnée à agoniser puis disparaître. Pourtant, dans le même temps, on observe, dans les médias, les productions artistiques et culturelles de masse et les nouvelles formes d’art numérique, un phénomène inverse : le surinvestissement thématique et esthétique de l’Antiquité semble envahir nos écrans et offrir ainsi une résistance à ce que lui prédisent les Cassandre.
C’est ce phénomène de résistance à la disparition, de persistance, que nous souhaitons ici interroger. La présence de l’Antiquité dans notre univers . . . → En lire plus