Le mot « arborescence », du latin arborescere, arborescentem [1] rend compte, par son suffixe « -escent », d’un procédé en cours. Par son radical « arbor », il renvoie également à l’idée d’un réseau formant une image identifiable, l’arbre, à même d’établir des liens cohérents entre un tout et ses parties. L’arborescence apparaît à la fois comme image et structure imagée.
Une telle double lecture permet des emplois didactiques. L’arborescence, comme structure imagée d’une part, implique par sa croissance, le déploiement d’une ligne conductrice, d’un ductus, qui guide la « compositio »[2] c’est-à-dire l’ordonnancement d’une matière textuelle et/ou iconographique. En effet, l’image des racines, du tronc . . . → En lire plus