Dans l’histoire de l’art, la figure de l’enfant est traditionnellement couplée à la représentation du jeu. Du Brueghel des Jeux d’enfants aux photographies d’Helen Levitt sur la rue newyorkaise, en passant par le Chardin de L’Enfant au toton et le Vuillard des Jardins publics, l’iconographie de l’enfance et celle du jeu entretiennent des liens si étroits qu’il est difficile d’interroger l’une sans considérer l’autre. On sait, après Johan Huizinga, que le jeu a la propriété de constituer son propre espace : « Le jeu n’est pas la vie “courante” ou “proprement dite”. Il offre un prétexte à s’évader de celle-ci pour entrer dans une sphère provisoire d’activité à tendance propre», lit-on dans Homo ludens. Maints exemples, dans l’histoire . . . → En lire plus