À rebours d’une conception a-technique qui invisibilise la matérialité de la photographie pour n’en faire qu’une image, se sont développées des pratiques où la part matérielle du médium est utilisée comme un outil expressif. Rejetant toute disqualification de la main, des artistes ont revendiqué la valeur propre du « faire ». À l’idée d’une photographie que l’on « prend », ils ont opposé une photographique que l’on « fabrique ». Dans l’histoire de la photographie d’art, ceci apparaît de façon évidente. Pictorialistes en 1900, adeptes des procédés « alternatifs » en 1970 ou artistes regroupés sous le label « Post-Photographie » en 2010, . . . → En lire plus