En Chine c’est le message inscrit dans le bronze qui vaut comme preuve… Ailleurs, d’autres stratégies ont été imaginées. Le cas japonais semble extrême : tous les vingt ans, depuis le VIIe siècle, les pavillons du sanctuaire d’Ise servent de modèle pour bâtir les pavillons des nouveaux temples. La leçon japonaise apparaît comme un passage à la limite : la trace matérielle est périssable, le meilleur moyen de la protéger est de la détruire de façon à ce que l’immatériel de la forme subsiste.
Cette journée d’étude présente de nouveaux regards sur la reconstruction périodique au sanctuaire d’Ise, ceux de l’architecte et de l’ingénieur en chef qui ont travaillé sur ce chantier de restauration au cours des 40 dernières années, mais aussi celui de chercheurs japonais et français qui, à l’automne 2013, ont été invités à visiter le 62e chantier de reconstruction, depuis le cœur du sanctuaire jusqu’aux confinements des ateliers, pour interroger à nouveau ce phénomène.
Jeudi 25 septembre 2014
8h45 / 18h30
Galerie Colbert, Auditorium
6, rue des Petits-Champs
75002 Paris
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