Colloque sous la direction de Hervé Brunon, Denis Ribouillault et avec l’aide de Université Paris-Sorbonne Paris IV, Centre André Chastel (UMR 8150)
Si les ouvrages d’ensemble sur l’iconographie des jardins dans la peinture se sont multipliés depuis peu, à l’inverse les répercussions de la peinture sur les jardins n’ont fait l’objet pour l’instant que de travaux dispersés. C’est sur les modalités des transferts de la peinture au jardin et leur évolution, depuis l’Antiquité jusqu’aux créations les plus contemporaines, que le colloque souhaite apporter une réflexion renouvelée. Trois thématiques principales orienteront les réflexions des chercheurs : d’une part, la présence de la peinture dans les jardins qui enrichit symboliquement la sémantique de leur espace à travers une « iconographie ». D’autre part, la question de la peinture comme modèle du jardin, qui atteindra son apogée dans l’Angleterre du XVIIIe siècle à travers les diverses esthétiques rassemblées sous la bannière du « picturesque ». Enfin, la conception du jardin en tant que représentation et la place paradoxale de cette forme de création au sein des différents « systèmes des beaux-arts ». Cette approche des transferts complexes de la peinture au jardin – selon un rapport d’imitation, d’émulation, de traduction ou parfois d’émancipation – sera enfin susceptible de déboucher sur une interrogation plus large quant aux fonctions – et aux limites – du paradigme pictural dans le rapport culturel au paysage, en Occident comme dans d’autres cultures.
Présentation sur le site de la Villa Medici
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