Conférence du GRHAM : « Matières, couleurs, effets : lambris et plafonds d’alcôves dans les décors français » (Paris, 9 janvier 2025)

Michel Dorigny, L’Aurore réveillant une jeune femme endormie, vers 1657-1658, plafond
de l’alcôve de la chambre à alcôve, deuxième étage de l’hôtel Lauzun, Paris.

Conférence du GRHAM : « Matières, couleurs, effets : lambris et plafonds d’alcôves dans les décors français » (Paris, 9 janvier 2025)

Type : conférence (entrée libre et gratuite)
Date et horaire : jeudi 9 janvier à 18h30. Un pot de l’amitié suivra la conférence.
Lieu : salle Walter Benjamin (rez-de-chaussée), Galerie Colbert (Institut National d’Histoire de l’Art), 2 Rue Vivienne, 75002 Paris.
Pour tout renseignement et pour l’inscription Zoom : asso.grham@gmail.com

 

Petit enfoncement creusé dans l’espace de la chambre pour y recevoir le lit, l’alcôve fait partie des innovations
architecturales qui voient le jour en France à partir de la fin des années 1630. Cette pièce en retrait dispose de
ses lambris et de son propre plafond qui font l’objet de décors particulièrement raffinés au XVIIe siècle.
Comment ces éléments constituent-ils un décor autonome en même temps qu’ils s’intègrent au programme
décoratif de la chambre avec laquelle ils communiquent ? L’étude de plusieurs exemples conservés ou disparus
permet d’analyser les enjeux décoratifs de l’alcôve et de cerner l’importance prise par les matières et les couleurs
dans ce lieu retiré qui pose aussi la question de l’échelle et de la visibilité des décors.

 

Docteure de Sorbonne Université, Sandra Bazin-Henry est maître de conférences en histoire de l’art
moderne à l’université de Franche-Comté, membre du Centre Lucien Febvre (EA 2273) et directrice de la
collection Annales littéraires aux PUFC. Ses travaux de recherche portent sur les grands décors dans l’habitat des
élites aux XVII e et XVIII e siècles. L’ouvrage tiré de sa thèse de doctorat, publié aux Éditions Faton sous le titre
Tromper les yeux. Miroirs dans le grand décor en Europe (XVIIe -XVIIIe siècles), a reçu le prix François-Victor Noury de
l’Académie Française.

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