Journée d’étude : « Gillray after Gillray : résonances et influences du « rude » du XVIIIe siècle à nos jours » (Paris, 29 janvier 2016)

James-Gillray-Les-Trois-grâces-dans-la-tornadeA l’occasion du bicentenaire de la mort de James Gillray, l’artiste et son œuvre ont fait, durant l’année 2015, l’objet de plusieurs expositions et conférences en Grande-Bretagne. La journée d’étude « Gillray after Gillray » entend mettre l’accent sur ce que la postérité a retenu et fait de Gillray, autant sur un plan graphique que patrimonial et philosophique. Cette journée d’étude vise à interroger les notions de filiation esthétique et d’influences dans l’ensemble du champ culturel au prisme d’un adjectif, « rude », devenu concept et a priori étroitement associé à la Grande-Bretagne. Le terme « rude » pris en tant que concept ne se limite pas à l’obscénité, comme on a pu le constater lors de l’exposition Rude Britannia : British Comic Art (Tate Britain, 2010). En prenant pour point d’appui l’œuvre graphique de Gillray, cette journée d’étude internationale et interdisciplinaire entend stimuler les échanges entre des chercheurs internationaux, spécialistes de la caricature, de l’art contemporain, des représentants d’institutions muséales et des artistes. Elle a pour ambition de révéler les multiples facettes du concept « rude » et les mettre à l’épreuve d’une réflexion esthétique et épistémologique.

Voir aussi l’appel à communication.
Journée d’étude internationale
29 janvier 2016
Paris – INHA – Galerie Colbert – Salle Vasari

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Gillray after Gillray: echoes and influences of Rude Britannia, then and now

The year 2015 witnessed a number of exhibitions and conferences to mark  the bicentenary of James Gillray’s death and the legacy of this artist’s graphic work. But « Gillray after Gillray » is a study day aimed at exploring Gillray’s posterity and visual heritage across several areas of British and European visual culture. Looking at graphic afterlives and the way Gillray’s caricatures and his  vitriolic sense of satire resonate with us is an opportunity to extend current critical views from editorial cartooning and contemporary art onto a whole range of satirical forms in mass media. Issues raised will range from
art-historical approaches to case studies of post Georgian era reception, with a specific focus on the term « rude », a concept  that is traditionally associated with Rude Britannia and a particular type of British sense of humour (Tate Britain, 2010) but which will, on this occasion, be discussed from a variety of angles as this conference allows us to gather scholars, curators, and artists from Britain and the rest of the world.

PROGRAMME

9h00        Accueil des participants

9h30      Introduction : Brigitte Friant-Kessler (Université de Valenciennes, CALHISTE) et Morgan Labar     (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA)

PANEL 1 présidence : Todd Porterfield (UQAM)

10h      Martial Guédron (Université de Strasbourg) : «L’esprit souffle où il veut. Météorisme et flatulences dans les arts graphiques (fin XVIIIe – début XIXe siècle)»

10h25    Camilla Murgia (Université de Genève) : «The Dynamics of Rudeness, Inconsiderate Behaviours in 19th Century British Satire»

10h50     Discussion

11h10     Pause

PANEL 2 présidence Ségolène Le Men (Paris Ouest Nanterre La Défense)

11h20     Matthew Potter (Northumbria University) : «Gillray and Victorian Values»

11h45    Martin Myrone (Tate Britain) : «Gillray in the Context of the Tate Collection»

12h10     Discussion
12h30     Déjeuner

14h    Martin Rowson (cartoonist) : Conférencier invité / Guest speaker

«Excrescences, Dunghills, Plumb Puddings and me: a contemporary British cartoonist’s debt to Gillray»

15h    Pause

PANEL 3 présidence : Catherine Bernard  (Paris 7 – Diderot)

15h15     Guillaume Dégé (artiste, HEAR Strasbourg) : «De Gillray à Willem: ‘we have the shit, they have the fan’, émétique et herméneutique par l’excès»

15h40     Vanina Géré (ENSA Nancy) : «From pretty rude art to Dudes’ art: évolution de l’art de Kara     Walker»

16h05    Charlotte Gould (Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) : «Les Young British Artists et la grivoiserie patrimoniale»

16h30    Discussion et synthèse de la journée

Responsabilité scientifique
Brigitte Friant-Kessler
(Université de Valenciennes – CALHISTE)
et
Morgan Labar
(Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne, HiCSA)

INFORMATIONS
Vendredi 29 janvier 2016
9h00 / 17h30
Entrée libre
Galerie Colbert, salle Vasari
2, rue Viviennes, 75002 Paris
Métro Bourse (ligne 3), Palais Royal (ligne 1, 7)
ou Pyramides (ligne 14)

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