Poste : Contrat post-doctoral. « Histoire des origines de la collection sans murs de l’Etat de 1791 à 1848 »
Poste à pourvoir au 1er janvier 2024. Poste d’un an (12 mois), à temps complet. Rémunération mensuelle : 3065€ brut
Localisation du poste :
– École nationale des chartes – PSL (siège), 65 rue de Richelieu, 75002
Paris
– Centre national des arts plastiques Tour Atlantique, 1 place de la
Pyramide 92911 Paris La Défense
Langues de travail : français et anglais
Référents scientifiques :
Edouard Vasseur. Professeur d’Archivistique, diplomatique et histoire des institutions de l’époque contemporaine, titulaire de la chaire Unesco « Les archives au service des nations et des sociétés africaines » École nationale des chartes – PSL
Xavier-Philippe Guiochon. Conservateur en chef du patrimoine. Responsable de la collection historique (1791-1914)
Centre national des arts plastiques
Environnement professionnel :
L’environnement de travail sera partagé entre Le Centre national des arts plastiques (Cnap) et l’École nationale des chartes-PSL. Le Centre national des arts plastiques (Cnap) est un établissement public administratif sous tutelle du ministère de la Culture, chargé d’une part de l’acquisition, de la conservation et de la diffusion des œuvres du Fonds
national d’art contemporain, et d’autre part du soutien à la création notamment par l’octroi d’aides aux artistes et aux professionnels de l’art contemporain.
L’École nationale des chartes – PSL est un grand établissement d’enseignement et de recherche en sciences historiques, philologiques et sociales. Elle est établissement composante de l’université PSL et membre fondateur du Campus Condorcet. Elle entretient des relations privilégiées avec la Bibliothèque nationale de France et l’Institut National d’Histoire de l’Art dans le cadre de l’espace Richelieu – bibliothèques, musée, galeries.
Missions :
Le Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec l’Ecole nationale des chartes – PSL, lance un appel à recherche sur l’histoire des collections de l’État, plus spécifiquement pour la période qui court de 1791
à 1848. Le Centre national des arts plastiques est le successeur direct de l’administration des Beaux-Arts créée pendant la révolution de 1789, et l’héritier du patrimoine constitué durant les deux siècles qui ont suivi. Il n’existe pour la période qui s’étend de 1791 – date de création de la ligne budgétaire pour le soutien aux artistes vivants – à 1859, aucun registre répertoriant les achats d’œuvres. Les premiers registres existants et en possession du Cnap commencent en 1860 et restent parfois incomplets. Les recherches archivistiques ont cependant permis de d’ouvrir un inventaire rétrospectif qui compte aujourd’hui plus de 11 000 œuvres. Il s’agira de définir avec précision les premiers termes d’une recherche approfondie sur l’origine de la collection de l’État, en répertoriant les sources
disponibles. Les archives du Cnap (cotes F/21 des Archives nationales) sont lacunaires et dispersées. Les fonds F/21 existants n’ont d’ailleurs été que partiellement mis en ligne sur la base Arcade. Les autres fonds des AN,
relatifs à l’histoire institutionnelle (notamment celui du Dépôt des marbres) ne sont pas consultables en ligne. Les autres archives disponibles (archives des musées nationaux, du ministère de l’Intérieur, des comités d’instruction
publique, les archives des palais nationaux et des bâtiments civils, les archives d’autres ministères, etc.) qui ne sont pas toujours dépouillées, peuvent aider à compléter les informations trouvées sur la série F/21 ; des fonds d’artistes (privés ou publics) peuvent également être précieux. La période qui va de 1791 — date de la création d’une division des BeauxArts au sein du ministère de l’Intérieur — à 1848 est aujourd’hui la moins documentée et la moins étudiée. De nombreux points fondamentaux restent à éclaircir concernant l’Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet, les registres d’achats et les cahiers de mouvements des œuvres de cette période n’étant pas localisés (soit qu’ils aient été détruits ou n’aient jamais existé) et par ailleurs cette période souffre de la disparition de l’essentiel des archives de la Liste civile sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Ouvert à des historien(ne)s de l’art mais aussi à des historien(ne)s, le projet impliquera des déplacements en région et une aptitude aux recherches
croisées ; il devra articuler histoire, esthétique et politique.
Le ou la chercheur/se aura pour mission :
– d’établir un catalogue des publications disponibles et un état des lieux précis des sources archivistiques.
– définir une stratégie générale du chantier de recherche, hiérarchiser les priorités,
– fournir un premier livrable,
– définir en lien avec le Cnap et son conseil scientifique les sujets à approfondir, notamment dans un cadre doctoral.
Il ou elle pourra aussi être appelé à coordonner une première publication collective.
Un comité scientifique, incluant l’équipe de conservation du Centre national des arts plastiques (Cnap) et l’Ecole nationale des chartes – PSL accompagnera la personne choisie tout au long de sa mission.
Le ou la chercheur/se choisi(e) devra soumettre des rapports d’étape (au terme de 4 et 8 mois) et s’engagera à présenter un rapport détaillé douze mois après l’obtention du contrat et au plus tard deux mois après la fin de son contrat.
Compétences requises :
La personne recrutée devra être capable de :
• Trouver les sources pertinentes et en faire un état détaillé ;
• S’inscrire dans une démarche de recherches croisées, au carrefour de l’histoire, de l’esthétique et la politique ;
• Établir des rapports d’étape, sous forme d’analyses et de synthèse, des avancées de ses travaux ;
• Produire des livrables valorisables et diffusables.
Qualités personnelles recommandées :
1. expérience et/ou intérêt pour le travail en archives ;
2. expérience de la rédaction de travaux de recherche en histoire ;
3. disponibilité, aptitude à communiquer et à travailler en équipe.
Profil recherché :
Au choix,
— doctorat en historien(ne)s de l’art;
— doctorat en histoire
Cet appel à candidature s’adresse à des chercheurs/chercheuses en histoire et histoire de l’art, ayant une formation/compétence en archivistique, titulaires d’un doctorat, sans condition de nationalité.
En vertu de l’Article L412-4 du code de la recherche, le contrat post doctoral doit être conclu au plus tard trois ans après l’obtention du diplôme de doctorat, pour une durée minimale d’un an et maximale de trois ans.
Sont éligibles les candidats pouvant se prévaloir de pré-rapports de soutenance lorsque la thèse déposée n’a pas encore été soutenue, à condition que la soutenance soit fixée en 2023.
Candidatures :
Candidature adressée à l’attention de la directrice de l’École nationale des chartes – PSL (CV, lettre de candidature, rapports de soutenance ou prérapports, liste des publications, deux articles significatifs ou chapitres de mémoire de recherche) au format PDF par courriel à :
recrutement@chartes.psl.eu
Avec en copie les 2 adresses suivantes :
recherche@chartes.psl.eu
recherche@cnap.fr
La date limite de candidature est le 15 octobre 2023 à 23h59.
Les candidats retenus après lecture de leur dossier seront convoqués pour audition le mardi 14 novembre. Les modalités de l’audition seront précisées ultérieurement.
Un jury composé de la directrice du Cnap, de la directrice du pôle collection, des référents scientifiques du Cnap et de l’Enc-PSL, de membres du Conseil scientifique du Cnap, de représentant de l’Enc-PSL, de personnalités extérieures, réalisera une présélection des candidat(e)s sur dossier.
Renseignements sur le poste :
– Edouard Vasseur : edouard.vasseur@chartes.psl.eu
– Xavier-Philippe Guiochon : xavier-philippe.guiochon@cnap.fr
Renseignements administratifs :
– Nacéra Boujnane, Directrice des ressources humaines de l’Ecole
nationale des chartes – PSL – rh@chartes.psl.eu
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