Le cycle « Livre d’Architecture » a pour objet de mettre à l’honneur un livre traitant d’histoire de l’architecture et/ou de la construction. Présenté par son ou ses auteurs, le volume est ensuite mis en valeur par un répondant. Au-delà d’une simple présentation il s’agit donc de faire état d’une pensée et de favoriser les débats, de comprendre les polémiques ou tout simplement de dégager les réflexions engendrées par le volume.
Dans une lettre adressée par Erwin Panofsky à Louis Grodecki au sujet d’Architecture gothique et pensée scolastique, celui-ci écrivait: « Des études de ce type ne peuvent se justifier qu’avec des contradictions qui la prolongent. » Il est certain que beaucoup d’ouvrages supposent le même intérêt critique et les mêmes débats. C’est pourquoi l’Institut national d’histoire de l’art a créé, sur une proposition de Christine Mengin, le cycle À propos d’un livre d’architecture. Il a pour objet de mettre à l’honneur un ouvrage traitant d’histoire de l’architecture et/ou de la construction. Présenté par son ou ses auteurs, le volume est ensuite placé dans le champ critique par un discutant. Au-delà d’une simple présentation, il s’agit donc, de la part de ou des auteurs, de partager les réflexions engendrées par le volume, de faire état d’une pensée, d’une méthodologie ou d’une doctrine et de favoriser les débats sur le fondement d’un dialogue ; dialogue qui, on l’aura compris, n’est ni didactique, ni polémique, mais dialectique.
Présentation de la séance
Stefania Kenley, Du fictif au réel. Dix essais sur le Pop art anglais et le Nouveau Brutalisme en architecture, Dijon, Les presses du réel, 2016
Cet ensemble d’essais inédits gravite autour de la reproduction de l’image, la mécanisation, la vitesse de construction, ou encore la production en série, qui ont préoccupé les artistes et les architectes au cours du XXesiècle. En croisant plusieurs disciplines (littérature, anthropologie, sculpture, peinture, photographie, architecture, design), ce livre décline chaque thème à travers des procédés spécifiques et des notions clés, révélant un changement de critères esthétiques – l’éphémère, le jetable, le transitoire, le brut, l’abondance, l’informe. Ce nouveau vocabulaire demeure et il apparaît comme un moulage en négatif des notions classiques de pérennité, de beauté, de convenance ou d’harmonie.
Intervenants
- Jean-Baptiste Minnaert (université François-Rabelais, Tours)
- Anca Vasiliu (CNRS, Centre Léon-Robin)
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Informations pratiques
13 septembre 2016 – 18H-20H
Galerie Colbert, salle Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
entrée libre
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