Table ronde organisée par Zahia Rahmani (INHA) autour du livre d’Alain Ménil, Les voies de la créolisation – Essai sur Edouard Glissant
Edouard Glissant a développé une pensée complexe et sinueuse, toute attentive aux complexités du monde comme à sa diversité. Il était donc normal que sa pensée inspire de nombreux créateurs. S¹il est connu pour avoir théorisé la créolisation, et donné à cette notion un relief saisissant pour affronter les questions contemporaines, on remarque qu¹ il ne l¹applique jamais à propos de la création artistique. Des œuvres d¹artistes qu¹il commente et apprécie, il parlera plus volontiers de baroque, notamment à propos de celles qui appartiennent aux Amériques, de profusion. Peut-on néanmoins appliquer la catégorie de créolisation aux créations contemporaines ? Quel est son impact dans les arts plastiques ? Et que faut-il penser sous cette catégorie pour ne pas la réduire à une variante du « métissage culturel » ?
avec
Alain Ménil, philosophe, auteur de, Les voies de la créolisation -Essai sur Edouard Glissant, de l’Incidence Editeur ( 2011)
Romuald Fonkua, professeur de littérature française à l’université de Strasbourg, rédacteur en chef de la revue Présence Africaine, auteur de, Essai sur une mesure du monde au XXe siècle : Édouard Glissant, éd. Honoré Champion (2002)
Lisa Damon, traductrice, professeur assistant, au, « Cultural Tanslation Program » de l’Université américaine de Paris
Françoise Vergès, politologue, auteur notamment de Amarres. Créolisations india-océanes, avec Jean-Claude Carpanin Marimoutou, éd. L’Harmattan (2005).
contact : Zahia Rahmani
responsable du Programme « Art et mondialisation »
zahia.rahmani@inha.fr
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