Colloque international organisé en partenariat avec le Dipartimento dei Beni Culturali, Università del Salento (Lecce)
La fabrique du faux concerne sans exception tous les domaines du savoir. Mais même cantonné à l’antiquité, le sujet du faux en tant qu’œuvre ou en tant que construction pseudo-scientifique ouvre un domaine de réflexion extrêmement vaste : l’histoire de l’antiquariat et celle de l’archéologie sont en effet jalonnées d’ «affaires», oubliées ou non, résolues ou non, qui montrent l’intrication extrême du phénomène dans l’histoire des connaissances et son rôle paradoxal dans leur avancée.
Au cours de ce colloque, organisé par l’Institut national d’histoire de l’art et le Dipartimento dei Beni Culturali, Università del Salento (Lecce), archéologues et historiens de l’art antique examineront des cas divers dans le temps et dans l’espace, autour d’une série de questions portant sur la nature des savoirs en jeu : la formation, les modèles et les pratiques des faussaires, les données historiques du «duel» scientifique entre faussaire et expert, les aspects intellectuels et psychologiques de l’expertise, l’apport du faux au développement de la science ou encore, la question du « faux archéologique » – oxymore désignant un objet trouvé en cours de fouilles et dont l’authenticité devrait donc être implicite…
6 mai 2015 – 13h30-18h
7 mai 2015 – 9h30-18h
Auditorium de la Galerie Colbert
Institut national d’histoire de l’art
entrée libre
Accès
2, rue Vivienne
75002 Paris
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