Magali Ohouens, « Les archives de Souleymane Keïta. Mémoire d’un itinéraire artistique »

 

African-American Scholars Council, carte de vœux avec reproduction de la tapisserie Retour de pêche, de Souleymane Keïta, vers 1970, impression sur papier cartonné, 15 × 12,5 cm, Dakar, archives de Souleymane Keïta. © 2025, Succession de Souleymane Keïta. Photo Guillaume Bassinet.

Histoire de l’art, no 96 : Archives. Mises en œuvre
VARIA

Magali Ohouens

Les archives de Souleymane Keïta. Mémoire d’un itinéraire artistique
La méthodologie universitaire occidentale en histoire de l’art se fonde principalement sur l’exploitation d’archives écrites. Cette méthode trouve ses limites lorsqu’il s’agit d’études africaines, la constitution et la conservation de documents papier n’étant pas une pratique ancrée dans les cultures de la majorité des sociétés africaines. D’autres sources, orales et visuelles, sont alors mises en avant. La recherche en histoire de l’art moderne et contemporain africain n’échappe pas à ces problématiques. L’étude de l’œuvre et du processus créatif de l’artiste sénégalais Souleymane Keïta (1947-2014) en est un exemple distinctif, qui encourage à la constitution d’archives plurielles.

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Souleymane Keïta’s Archives: Memories of an Artistic Journey
Western academic methodology in art history is based primarily on the use of written archives. This method has its limitations when it comes to African studies, as the creation and preservation of paper documents is not a practice rooted in the cultures of most African societies. Other sources, both oral and visual, are therefore emphasized. Research in modern and contemporary African art history is no exception to these issues. The study of the work and creative process of Senegalese artist Souleymane Keïta (1947–2014) is a distinctive example of this, encouraging the creation of plural archives.

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