Appel à communication : « L’objet égyptien. Source de la recherche » (Paris, juin 2015)

Vase à onguent en forme de lion prophylactique« Tirer des collections, pour l’instruction du public, l’enseignement qu’elles renferment et […] former les conservateurs, les missionnaires et les fouilleurs […]. », tel était le dessein de l’École du Louvre lors de sa fondation en 1882. Parmi les disciplines majoritairement archéologiques que l’institution se propose dans un premier temps d’enseigner, l’égyptologie figure en bonne place et les collections du Louvre servent de support à l’apprentissage de cette discipline.

C’est cette tradition, toujours vivante, qui nourrit le propos de ce colloque ; il vise à mettre en lien les différentes recherches, universitaires et muséales, qui privilégient « l’objet » comme support de leurs études ainsi que . . . → En lire plus

Appel à communication : « Circulations, métissages et culture matérielle (XVIe – XXe siècles) » (Bordeaux, octobre 2015)

Pieter Gerritsz. van Roestraeten, Nature morte avec tasses chinoises, 1645-1700, BerlinLe Conseil scientifique du Centre des Mondes Modernes et Contemporains (CEMMC-Bordeaux-Montaigne) a décidé de monter un colloque terminal sur la culture matérielle, car c’est une thématique fédérative qui peut concerner tous nos axes de recherche. Les villes portuaires, par définition cosmopolites et donc métissées, présentent une culture matérielle spécifique avec notamment l’arrivée de produits étrangers voire exotiques, l’établissement de communautés étrangères apportant avec elles d’autres habitudes de consommation, le brassage permanent des cultures. La culture matérielle est utile à l’étude des pouvoirs, notamment dans le domaine des représentations. Enfin, c’est un des critères majeurs . . . → En lire plus

Conférence : « Pourquoi revenir aux choses ? » par Laurence Bertrand Dorléac (Paris, 19 novembre 2014)

Jacques Tati, PlaytimeLes artistes sont parmi les premiers à prendre au sérieux les choses, non pas comme avant tout inférieures, mais douées de charme, de sens et de facultés propres à donner matière à penser, à croire, à rêver. En les abandonnant à leur circulation, ils ont confié aux collectionneurs et aux musées le soin de classer leurs représentations. Or, il n’y a pas de «sujet» plus déstabilisant que les choses, qui ne vienne plus efficacement mettre en cause les catégories les plus assurées.

C’est aussi le constat des sciences humaines et sociales qui ont depuis longtemps considéré ces choses comme des objets complexes, dignes de «biographies» (IgorKopytoff, . . . → En lire plus