Histoire de l’art, 92 : David Cornillon, « Un portrait de Gordien III au château de Versailles »

Histoire de l’art, 92, no : Reproductions

VARIA

David Cornillon Un portrait de Gordien III au château de Versailles

Commencée en 2014, la campagne de restauration des bustes exposés sur les façades de la cour de Marbre et de la Cour royale du château de Versailles a permis d’étudier ces effigies de héros et philosophes grecs, d’impératrices et empereurs romains. Le présent article vise à démontrer que l’un d’eux (2014.00.1364), fortement complété, identifié en 2005 comme une « tête d’empereur romain (Vitellius ?) », est en réalité un portrait antique représentant l’empereur Gordien III (238-244 après J.-C.).

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Begun in 2014, the restoration campaign of the busts exhibited on the façades of the Cour de Marbre and the Cour Royale of the Château de Versailles . . . → En lire plus

Appel à communication : « Animal et portrait à la Renaissance » (Paris et Écouen, 17 et 18 mai 2021)

Dans son discours sur la dignité de l’homme (De hominis dignitate, ca 1486), Pic de la Mirandole décrit l’humain comme un animal éternellement suspendu entre la terre et le ciel, oscillant entre nature céleste et nature terrestre, entre humain et animal. Sans rang, il est également sans visage propre, qu’il lui revient de modeler sous forme divine ou bestiale. Un tel exemple invite à s’interroger sur la perception que l’homme de la première modernité a eue de l’animal et sur la place qu’il lui a consacrée dans son quotidien, en particulier par le biais du portrait. Les questions du modèle animal et du rapport . . . → En lire plus

Appel à publication : « Portraits et autoportraits d’auteurs : l’écrivain mis en images », revue « Savoirs en Prisme », n° 12, été 2020

Combas, Portrait de Michel Houellebecq et son chien (et ami) Clément, 2016.

La figure de l’écrivain est omniprésente aujourd’hui. Cette « manie des portraits », qui s’est développée en même temps que se popularisait l’art de la photographie, fige et dissémine une image de l’auteur à l’exclusion d’autres représentations et perceptions possibles. Cette image est paradoxalement souvent plus connue que son œuvre même ; du moins est-elle souvent visible avant le texte, au seuil du livre, sur telle affiche publicitaire ou telle photographie en quatrième de couverture. Si bien que la question : « Un auteur serait-il désormais son visage plus que son texte ? . . . → En lire plus

Journée d’études : « Figures du Dandy de Van Dyck à Oscar Wilde » (Paris, 13 septembre 2016)

Antoon Van Dyck, Autoportrait, 1622 ou 1623, huile sur toile, 116,5 x 93,5 cm, Saint-Petersbourg, musée de l'Ermitage.En prémisse à l’exposition Oscar Wilde qui ouvrira au Petit Palais à la fin du mois de septembre, ce colloque réunissant de grands spécialistes internationaux d’histoire de la peinture analysera l’évolution de la figure du dandy à travers le portrait masculin du XVIIe à la fin du XIXe siècle.

MARDI 13 SEPTEMBRE 2016 DE 14H À 18H PETIT PALAIS, PARIS 8e

PROGRAMME

Alexis Merle du Bourg, Historien de l’art Van Dyck peintre des dandys : Correspondances et discordances

Guillaume Kientz, Conservateur au département des Peintures, Musée du Louvre Grands peintres et « . . . → En lire plus

Conférence : « Le portrait de couple princier dans l’Empire vers 1490-vers 1550 : enjeux dynastiques et confessionnels » par Naima Ghermani (Paris, 12 avril 2016)

o_mariageanglais_bd[1]A la fin du XVe siècle, le portrait de couple est un genre très répandu dans les villes d’Empire auprès des familles de magistrats urbains ou celles de marchands. Plus rares sont les portraits de couples princiers. Il faut attendre la ‘Réformation’ pour voir s’accroître en nombre considérable ce genre dans les cours allemandes tant catholiques que protestantes, expansion qui coïncide avec une sévère législation sur le mariage doublée d’une importante littérature normative sur les bonnes épousailles.

Le couple marié et la famille se voient donc puissamment réinvestis non seulement par les commanditaires de portraits mais aussi par les juristes et par tous ceux qui, placés dans des . . . → En lire plus

Appel à publication : « Le portrait au XIXe siècle », revue ‘Romantisme’ (n°2, 2017)

De nombreuses publications, sous la forme de monographies, d’essais, de recueils collectifs, de numéros de revue mais aussi de catalogues d’exposition, sont venues ces dernières années rappeler et illustrer à la fois l’abondance et la diversité de la pratique portraitiste au XIXe siècle, en littérature, dans le discours critique, dans la presse alors en pleine expansion, ainsi que dans les arts plastiques et dans la photographie1. Toutes ces études ont donné raison à ceux qui considèrent, à l’instar d’Hélène Dufour, que, « plus que d’autres, le XIXe siècle aurait droit au titre de “siècle des portraits”2 ». C’est encore ce que prétend montrer l’édition 2016 du « Festival Normandie Impressionniste . . . → En lire plus

Appel à communication : « Framing the Face: New perspectives on the history of facial hair » (Londres, novembre 2015)

Tommaso Garzoni, Le Barbier, 1641, gravure sur boisOver the past five centuries, facial hair has been central to debates about masculinity. Over time, changing views of masculinity, self-fashioning, the body, gender, sexuality and culture have all strongly influenced men’s decisions to wear, or not wear, facial hair. For British Tudor men, beards were a symbol of sexual maturity and prowess. Throughout the early modern period, debates also raged about the place of facial hair within a humoural medical framework. The eighteenth century, by contrast, saw beards as unrefined and uncouth; clean-shaven faces reflected enlightened values of neatness and elegance, and razors were linked to new technologies. Victorians conceived of facial . . . → En lire plus

Appel à communication : « Comic Approaches to Early Modern Portraiture » (Boston, RSA, mars 2016)

Hans von Aachen, Portrait de l'artiste, avant 1596Seeking paper proposals surrounding issues of comic portraiture in the Early Modern period. Optimally, we desire a range of examples related to the upper, middle, and lower classes, and self-portraits, plus other still-to-be-identified aspects of the comic in portraiture. Topics might include, but are certainly not limited to :

– Comic Displays of Power and Authority; – Self-Portraiture: the Artist as Comedian; – Comic Celebrity Portraits; – Theatrical Portraits and Popular Prints.

Proposals should include the author’s name, professional affiliation, and contact information; the paper’s title; a brief abstract (150 words or less); keywords; a one-page curriculum vitae; and any A/V requirements.

Please send proposals . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’art de la distinction : uniforme et identité dans le portrait du XVe au XXe siècle », session pour le 3e Congrès suisse d’histoire de l’art (Bâle, juin 2016)

Du XVe au XXe siècle, les portraits en uniforme répondent, pour la plupart, à la nécessité d’exprimer visuellement la dignité d’une fonction mais aussi un état par le biais d’un habit règlementaire. Cette réduction d’une identité qui se construirait exclusivement sur des codes vestimentaires montre aussi combien, s’il est facteur de distinction, l’uniforme permet également d’aplanir les différences, d’uniformiser jusqu’à courir le risque de l’anonymat. Au-delà de cette standardisation de l’identité par l’apparence, se faire représenter en uniforme peut aussi être, dans le contexte des crises et des révolutions, un acte de contestation politique. Utilisé de façon anachronique, incongrue ou présenté sous une forme incomplète – . . . → En lire plus

Appel à publication : « Anti-Portraits: portraiture beyond likeness and identity » ( I.B. Tauris Publishers)

Francis Bacon, Autoportrait, huile sur toile, 1971

In the disciplines of art history and visual culture, a portrait is often understood as an artistic or creative representation of a unique human subject. An emphasis is placed on visual and psychological likeness, or alternatively, on the expression of social identity. Within Western art history portraiture is indissolubly associated with the bourgeois individualism of the modern subject. Whilst recent academic scholarship within the humanities and social sciences has developed new models for theorizing subjectivity, conceptions of the portrait have failed to keep pace, and the boundaries of the genre have remained largely intact. This collection of scholarly essays makes the case for an extended . . . → En lire plus

Conférence : « Propositions pour une autre histoire du portrait français au XVIIe siècle » par Thomas Kirchner (Paris, 5 février 2015)

Nicolas de Largillière, Portrait d'homme, fin XVIIe, Museumslandschaft Hessen Kassel A l’occasion du premier anniversaire de son entrée en fonction comme directeur du Centre allemand d’histoire de l’art, monsieur Thomas Kirchner donnera une conférence en langue française intitulée :

« Propositions pour une autre histoire du portrait français au XVIIe siècle »

le jeudi 5 février 2015 à 19h.

 

RESERVATION OBLIGATOIRE avant le LUNDI 2 FEVRIER 2015 à l’adresse suivante: sekretariat@dt-forum.org

 

Centre allemand d’histoire de l’art Hôtel Lully 45, rue des Petits Champs 75001 Paris www.dtforum.org

 

Appel à communication : « Likeness and kinship. Artistic families from the sixteenth- and seventeenth century portrayed » (Anvers, 22 Juin 2015)

Otto Venius, Portrait de l'artiste entouré de sa famille, 1584In conjunction with the exhibition Rubens in private. The master portrays his family (Rubens House Museum, 28/03/2015 – 28/06/2015), the Rubenianum organizes a symposium on the early modern family portrait on Monday 22 June 2015.

Portraits of artists’ families or family members will be given special attention, but images of families which played a different role in the business of art, such as those of art dealers and collectors, also belong to the subject of study. Both contributions focusing on the Southern Netherlands and those providing a relevant comparison through case-studies from a broader European context are welcomed.

A first avenue of inquiry concerns the formal and iconographic characteristics . . . → En lire plus

Rencontres doctorales : « Atelier Renaissances » (Paris, 17 décembre 2014)

Gaylord Brouhot (UnGiovanni Bizzelli, Johanna von Hasbourg, 1586, bois, 140 x 116 cm. Firenze, galleria degli Uffizi, inv.1890 n°2242.iversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Mystères iconographiques autour d’un portrait de Johanna von Habsburg, grande-duchesse de Toscane.

Le portrait appartient à la Serie dei Serenissimi Principi (dite Aulica) : vingt tableaux commandés par Francesco I à douze peintres entre 1584 et 1586, auxquels se sont ajoutés des portraits de format et de cadrage similaires au cours des règnes des grands-ducs successifs jusqu’à Anna Maria Luisa de’ Medici. Les tableaux furent accrochés dans le corridor du palazzo degli Uffizi, à la gloire de la dynastie Medici, à destination des personnalités florentines, toscanes et étrangères amenées à rencontrer le grand-duc en fonction, dans l’exercice de ces . . . → En lire plus

Colloque : « Miquel Barceló, portraits / autoportraits » (Paris, 17-18 décembre 2014)

Miquel Barcelo, Autoportrait vu de dosCe colloque s’intéresse aux portraits et autoportraits peints ou dessinés par Miquel Barceló ainsi qu’aux portraits de celui-ci réalisés par les romanciers, photographes et cinéastes. Il s’agira de s’interroger sur la façon dont l’artiste révèle l’identité de ses modèles, mais également de voir comment d’autres artistes ont cherché à rendre compte de son oeuvre, de sa vision de l’art et de son histoire.

Voir aussi l’appel à communication.

Programme

Mercredi 17 décembre 2014

Université Paris-13, Sorbonne Paris Cité, Campus Villetaneuse 99, avenue Jean-Baptiste Clément 93430 Villetaneuse La Chaufferie

Des photographies de Jean-Marie del Moral et son film . . . → En lire plus

Appel à communication : « Pictures in Motion: Portraiture around the World during the Long Eighteenth Century  » (Rotterdam, juillet 2015)

Rosalba Carriera, Portrait de jeune fille au singe, pastel, Paris, Louvre « Pictures in Motion: Portraiture around the World during the Long Eighteenth Century », session du 14e congrès de l’ISECS (International Congress for Eighteenth-Century Studies) consacré à l‘ouverture des marchés et du commerce au dix-huitième siècle au XVIIIe siècle, Rotterdam, Erasmus University, 26–31 juillet 2015. Pour plus d’informations, voir ici.

Portraits and portraitists moved between courts, capitals, nations, and colonies in an ebb and flow that followed the tides of imperialism, markets, and diplomacy. Indeed, while portraits were understood as emphasizing the unique individual who could be regarded as a ‘defined location’ at the heart of . . . → En lire plus

Conférence : « Questions de démographie culturelle » par Olivier Morin (Paris, 26 avril 2013)

La succession des générations humaines a servi de base aux toutes premières tentatives visant à construire des modèles plus ou moins mathématisés de l’évolution culturelle (de Machiavel à Augustin Cournot). Les raisons qui firent échouer ces modèles sont trop nombreuses pour qu’on les détaille, mais leur échec n’épuise pas la question des générations culturelles. Après un bref panorama de l’état de la question en modélisation et en sciences cognitives, on présentera un outil statistique simple permettant d’évaluer la part du changement générationnel dans un changement culturel donné. Cet outil sera appliqué à la pose des modèles dans les portraits de la Renaissance. . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’art du portrait dans la littérature, le cinéma et la peinture. » (10-12 avril 2012, Agadir, Maroc)

Journées d’étude :

L’art du portrait dans la littérature, le cinéma et la peinture.

Deuxième édition 10-12 Avril 2012

Résumé

Le portrait écrit et le portrait peint (dessiné) ont de nombreuses caractéristiques en commun. Que ce soit dans la littérature, le cinéma et la peinture, le portrait se construit suivant les orientations idéologiques de son auteur, suggérant formes et impressions, répondant à différentes techniques romanesques ou artistiques. Dans l’autoportrait en peinture comme dans l’autobiographie en littérature, nous assistons à l’émission (production) d’un discours sur soi, sur son intimité et sur son propre corps. Le regard sur l’autre est, également, très manifeste dans l’art du portrait en . . . → En lire plus