Conférence au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris : Rêves d’éternité. De « L’invention de Morel » au triomphe de l’hologramme, par Eric Michaud (mardi 28 janvier 2020)
Conférence dans le cadre du programme du sujet annuel 2019/20 « Les arts et les nouveaux médias (XXe–XXIe siècle) »
Depuis la publication du roman d’Adolfo Bioy Casares en 1940, contemporain des premiers développements de la télévision, la trame de nombreux récits relevant de pratiques artistiques diverses se fonde sur une technologie d’enregistrement extrêmement sophistiquée. Mais que ce soit au cinéma, dans les arts de la scène ou les jeux vidéo, la technique en vient à brouiller de la manière la plus inquiétante toute distinction entre les vivants et les morts. Cette forme de disparition de l’humanité annonce-t-elle la « fin de l’histoire », au sens où l’entendait Kojève ?
Eric Michaud est Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris (E.H.E.S.S.). Ses recherches portent sur les figures de l’homme nouveau aux 19e et 20e siècles, au croisement de l’art, de la politique, de la propagande et de la notion de race. Il a notamment publié Théâtre au Bauhaus (L’Âge d’Homme 1978), Un art de l’éternité. L’image et le temps du national-socialisme (Gallimard 1996), Histoire de l’art : une discipline à ses frontières (Hazan, 2005), Fabriques de l’homme nouveau, de Léger à Mondrian (Carré, 1997), Les invasions barbares. Une généalogie de l’histoire de l’art (Gallimard, 2015), La fin du salut par l’image et autres textes (« Champs », Flammarion, avril 2020).
DFK Paris, 45, rue des Petits-Champs. Salle Meier-Graefe. 28 janvier 2020 à 18h.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.