L’utilisation d’un répertoire hollandais équivoque par les peintres de genre des années 1780, Marguerite Gérard, Louis-Léopold Boilly, Michel Garnier en tête, n’était pas seulement une réponse au goût des amateurs pour les fijnschilders. Ces références permettaient au public de lire ces compositions selon différents niveaux d’interprétation. Les artistes maintenaient ainsi l’ambiguïté sur le lieu et sur l’époque de leurs sujets, comme se plaisaient à le faire aussi les écrivains libertins de la même période.
Carole Blumenfeld est docteur en histoire de l’art et ancienne pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Sa thèse, consacrée à Marguerite Gérard, est sur le point d’être publiée grâce au Mellor Prize du National Museum of Women in the Arts. Chercheur associée au Palais Fesch-Musée des Beaux-arts d’Ajaccio, elle conduit depuis trois ans le volet consacrée aux archives du programme de recherche sur la collection du cardinal Fesch.
Date et horaire: mardi 6 octobre 2015, à 18h.
Lieu: Paris, Institut National d’Histoire de l’Art, salle Mariette.
Organisateur: GRHAM (Groupe de Recherche en Histoire de l’Art Moderne).
Pour tout renseignement: asso.grham@gmail.com
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