Séminaire : Pour une histoire de l’art et de la table — « Formes et fonctions » (Paris, 5 février 2015)

Bosse Le Gout4e séance du séminaire Pour une histoire de l’art et de la table

5 février 2015 – 18h-20h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
entrée libre

Accès : 6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris

 

 

  • Chantal Meslin-Perrier (INHA)

Du contenu au contenant, ou l’évolution des formes

L’intervention de Chantal Meslin-Perrier vise à s’interroger sur les raisons qui peuvent expliquer l’évolution des contenants figurant sur les tables des repas depuis le XVIe siècle. En analysant la diversité de leur nombre, de  leur  forme, et de leur taille elle évoquera  les raisons commerciales, sociologiques, esthétiques ou culinaires qui expliquent ces évolutions jusqu’à aujourd’hui.

Chantal Meslin-Perrier est conservateur général du Patrimoine et chercheur associé à l’INHA. Spécialisée dans le domaine des arts décoratifs français, elle fut en charge de ce secteur à l’Inspection générale des musées de France. Puis, après trois ans passés au musée national de la Renaissance à Ecouen, elle assura la conduite du musée national Adrien Dubouché qu’elle a remis en valeur et complètement rénové. Elle a rappelé l’importance de la porcelaine de Limoges en France et dans le monde dès le début du XIXe siècle, dans de nombreux articles et ouvrages dont « Limoges deux siècles de porcelaine » (2002) et une exposition au palais du Luxembourg « Chefs-d’œuvre en porcelaine de Limoges » (1996). Elle a organisé d’autres expositions (en France et à l’étranger), qui mirent l’accent sur des sujets oubliés comme la lithophanie, le mécène Adrien Dubouché, les manufactures remarquables Pouyat ou Haviland. Elle a également associé  le musée de Limoges à trois importants projets européens triennaux sur la céramique.

 

  • Jean-Michel Garric (musée des Arts de la table, abbaye de Belleperche)

Du pot à jus au pot à crème : un quiproquo gastronomique

Quel était l’usage du pot « à jus », cette petite tasse couverte apparue dans la première moitié du XVIIIe siècle ? Et quel rapport avait-il avec le pot « à crème » qui lui ressemble beaucoup ? Il s’est produit depuis quelques décennies une confusion sur l’usage de cet objet, due à son abandon dans nos pratiques de table après deux cents ans d’usage, et à une interprétation erronée des sources écrites : un véritable quiproquo gastronomique mais aussi historique qu’il s’agit de démêler une fois pour toutes.

Docteur en histoire de l’art (université Toulouse-Le Mirail, 1998), Jean-Michel Garric est depuis 2000 attaché de conservation du patrimoine, en charge de l’abbaye de Belleperche et depuis 2002 de la formation du musée des Arts de la table.

 

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