Soutenance de thèse : Antonin Liatard, Le décor intérieur des églises jésuites en France et dans les anciens Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles (Paris, INHA, 3 juin 2024)

Soutenance de thèse : Antonin Liatard, Le décor intérieur des églises jésuites en France et dans les anciens Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles (Paris, INHA, 3 juin 2024)

3 juin 2024, 14h. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art, salle Vasari.

Ce lundi 3 juin 2024, à 14h, Antonin Liatard soutiendra sa thèse de doctorat en histoire de l’art de l’Université de Bourgogne en cotutelle avec l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, sous la direction de MM. Olivier Bonfait et Ralph Dekoninck, intitulée : Orner pour la gloire plus grande de Dieu : le décor intérieur des églises jésuites en France et dans les anciens Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Les églises des établissements jésuites furent le lieu primordial de l’interaction entre les pères de la Compagnie et la population citadine chrétienne des villes où ils s’établirent. L’étude matérielle et iconographique du décor intérieur des sanctuaires est essentielle à la compréhension non seulement des choix opérés en matière de production artistique, mais aussi des stratégies et des mécanismes de la commande, des pratiques liturgiques et des effets attendus sur les destinataires de ces décors. Contrairement à l’Italie ou à l’Allemagne, les sanctuaires de la Société de Jésus en France et dans les anciens Pays-Bas catholiques ont rarement été considérés en dehors de leur aspect architectural. Cette thèse a pour objectif d’éclairer le rapport à l’environnement visuel de la part d’une communauté religieuse qui promouvait l’usage des images comme la nature d’un de ses moyens d’interaction les plus efficaces avec ses membres et avec la société extérieure. L’analyse des édifices encore conservés et le recours aux sources iconographiques et archivistiques permettent tout d’abord de reconstituer, au moins en partie, l’aspect originel
de leur décor et de leur aménagement meuble et immeuble pour ensuite aborder les pratiques liturgiques et dévotionnelles ainsi que les modalités d’un éventuel discours véhiculé par le décor lui-même, à la fois didactique, spirituel et militant, dans la perspective d’une étude comparée transgéographique et diachronique.

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