Dans le cadre du colloque du 40e anniversaire du Centre d’histoire de Sciences Po (11-13 décembre 2024), Frédérique Leichter-Flack (CHSP) et Thibault Boulvain (CHSP) organisent le 13 décembre prochain (14h30-17h00, Sciences Po, Campus de Paris) une table ronde intitulée « Histoire de l’art, histoire de la littérature : quels canons et quels curricula ? « , avec
- Vincent Casanova, Editions du Seuil
- David Damrosch, Harvard University
- Alexandre Gefen, CNRS
- Anne Lafont, EHESS – CRAL – CEHTA
- Neil MacGregor, ancien directeur de la National Gallery et du British Museum (Londres), ancien directeur fondateur du Humboldt Forum (Berlin)
- Gisèle Sapiro, EHESS
Qu’entend-on par « littérature mondiale », et quelles œuvres inscrire sous cette bannière, au présent comme au passé ? Y a-t-il quelque chose comme un « art global » dont on pourrait retracer l’histoire polycentrique, et quels seraient alors les enjeux d’une telle histoire globale de l’art ? Est-ce cela qu’il nous faudrait, au nom d’une revendication de justice en matière de patrimoine artistique et culturel, enseigner dans une université mondialisée comme la nôtre, ou exposer au musée, en lieu et place des canons et curricula qualifiés d’eurocentrés de nos « histoire de la littérature » et « histoire de l’art » ? Mais sommes-nous seulement d’accord sur ce dont on parle ainsi ?
L’enjeu de cette table ronde est de réfléchir, en assumant un regard comparatiste, à la manière dont les controverses entre les niveaux national, transnational, et global en historiographie, se posent aussi, et de manière plus visible encore, du côté des études littéraires et de l’histoire de l’art ; aux défis que l’articulation entre controverses scientifiques et polémiques sociétales pose à ces deux disciplines sur le plan de la recherche comme sur celui de l’enseignement ; et à la valeur heuristique que ces controverses croisées, avec l’ambition de décentrement qu’elles soutiennent, peuvent avoir pour nos collègues historiens et historiennes.
L’enjeu de cette table ronde est de réfléchir, en assumant un regard comparatiste, à la manière dont les controverses entre les niveaux national, transnational, et global en historiographie, se posent aussi, et de manière plus visible encore, du côté des études littéraires et de l’histoire de l’art ; aux défis que l’articulation entre controverses scientifiques et polémiques sociétales pose à ces deux disciplines sur le plan de la recherche comme sur celui de l’enseignement ; et à la valeur heuristique que ces controverses croisées, avec l’ambition de décentrement qu’elles soutiennent, peuvent avoir pour nos collègues historiens et historiennes.
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