Table-ronde : Penser le futur des musées égyptiens (Ecole du Louvre)

Penser le futur des musées égyptiens : de la formation des personnels à la mise en valeur patrimoniale

■ Table-ronde (en anglais) 6 décembre 2018, 17h00-19h00 École du Louvre, amphithéâtre Dürer.

Accès gratuit dans la limite des places disponibles Inscription obligatoire : corinne.le-solliec@ecoledulouvre.fr

Dans un territoire au riche patrimoine, où l’histoire des musées s’est inscrite depuis le XIXe siècle dans un concert de relations géopolitiques complexe, l’Égypte connaît aujourd’hui une fièvre muséale vive de rénovations, réouvertures (Musée d’art islamique du Caire) et créations ex-nihilo (Grand Egyptian Museum). Les enjeux en sont élevés : rétablissement du tourisme international en période troublée, développement du tourisme local, . . . → En lire plus

Appel à communication : « L’objet égyptien. Source de la recherche » (Paris, juin 2015)

Vase à onguent en forme de lion prophylactique« Tirer des collections, pour l’instruction du public, l’enseignement qu’elles renferment et […] former les conservateurs, les missionnaires et les fouilleurs […]. », tel était le dessein de l’École du Louvre lors de sa fondation en 1882. Parmi les disciplines majoritairement archéologiques que l’institution se propose dans un premier temps d’enseigner, l’égyptologie figure en bonne place et les collections du Louvre servent de support à l’apprentissage de cette discipline.

C’est cette tradition, toujours vivante, qui nourrit le propos de ce colloque ; il vise à mettre en lien les différentes recherches, universitaires et muséales, qui privilégient « l’objet » comme support de leurs études ainsi que . . . → En lire plus

Site : « Rodin et l’art égyptien » (décembre 2014)

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De 1893 à sa mort en 1917, le sculpteur Auguste Rodin (1840-1917) collectionna les antiquités égyptiennes, grecques et romaines, mais aussi d’Asie ou de l’Europe du Moyen-Age au XIXe siècle. Il rassembla dans sa villa des Brillants à Meudon, puis à partir de 1908 à l’hôtel Biron, à Paris, plus de six mille pièces, dont environ huit cents d’origine égyptienne. Cette gigantesque collection peut être considérée comme une de ses créations ; elle prit place au cœur de l’atelier, parmi ses propres sculptures et dessins. Le sculpteur choisit même, parmi les objets grecs ou égyptiens, le matériau de ses assemblages, réunissant ses figures en plâtre aux objets de la collection.

Le . . . → En lire plus

Appel à communication :  » ‘Le préjugé hiéroglyphiste’ dans la pensée occidentale de la Renaissance à la Grande Guerre » (Strasbourg, juin 2015)

Cesare Ripa, IconographiaDans Le débat sur les écritures et l’hiéroglyphe aux 17e et 18e siècles (1965), Madeleine David s’attache à mettre en évidence les conceptions du signe qui ont freiné le déchiffrement des hiéroglyphes. Parmi ces obstacles figure le « préjugé hiéroglyphiste », qu’elle définit comme « l’exaltation de la figure hiéroglyphique en tant que symbole pur ». Dans cette perspective, les hiéroglyphes rendent visible une réalité cachée, mais ne constituent pas une écriture et n’ont pas vocation à assurer la communication entre les hommes. Deux ans plus tard, dans De la grammatologie, Derrida adopte l’expression dans sa critique d’une tradition métaphysique pour laquelle la vérité s’origine dans . . . → En lire plus

Journée d’études : « Rites et offrandes dans les temples gréco-romains » (Paris, 28 juin 2013)

La religion ptolémaïque s’est montrée particulièrement faste et prolixe à exposer sur les murs des temples des gloses théologiques, cosmogoniques et cosmologiques. Sont également présentés les offrandes nécessaires et les rites visant à maintenir en équilibre la création du monde, des hommes, de la faune et de la flore et à repousser ainsi les forces d’entropie. Il s’engage une promesse entre le roi et les dieux qui constitue le fondement de la praxis religieuse. Offrandes alimentaires, présentations de bijoux, d’instruments de musique, d’amulettes…, elles peuvent avoir été réellement effectuées ou non. Ces rites spécifiques et ces offrandes courantes n’ayant pas encore fait l’objet d’analyses systématiques, il nous . . . → En lire plus

Colloque : « L’Egypte en ses miroirs. Art, architecture et critique, à demeure et au-delà (XIXe-XXe siècles) »

Primitivisme, Orientalisme et Egyptomanie ont été principalement étudiés comme des phénomènes purement occidentaux, et déconnectés l’un de l’autre. L’intérêt pour les passés de l’Égypte et leurs traductions par les arts visuels, l’architecture ou la fiction, ont été de même fragmentés. Dans la masse des oeuvres qui ont usé de la référence égyptienne, des hiérarchies ont été instaurées, des omissions se sont fait jour. Les réinterprétations de l’Égypte ancienne ont pris le pas dans l’imaginaire commun sur les inspirations nées de périodes plus récentes. Publics et musées ont joué leur partition dans la formation et la consolidation de ces représentations.

À l’occasion de la venue à Paris, à l’Institut du . . . → En lire plus