La culture « hypericonique » et « hyperludique » de notre temps produit d’innombrables exemples du lien que le jeu et le sport entretiennent avec l’image et surtout, de l’impact social, de la force politique et de l’efficacité économique d’une telle association. Or, ce lien complexe a des racines anciennes et connaît un renouvellement profond au cours de la première modernité, lorsqu’on repense les codes comportementaux et l’articulation entre pratiques ludiques, identités sociales et espaces. Et c’est précisément entre le XVIe et le XVIIe siècle qu’on assiste à l’essor des représentations des jeux d’exercice se confrontant à la complexité du discours contemporain sur le jeu. Si ces scènes témoignent de l’émergence du « temps affranchi » dédié aux loisirs (comme l’ont souligné Burke et Arcangeli) et d’une répartition nouvelle de . . . → En lire plus