Plusieurs articles dans la presse ont montré des réactions vives au nouveau décret fixant les règles du doctorat.
Pour lire ce décret, cliquez sur ce lien : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032587086&categorieLien=id
On pourra critiquer au moins deux points :
– le poids donné à l’école doctorale et au conseil académique, alors que pour les sciences humaines et les disciplines rares comme l’histoire de l’art et l’archéologie, les spécificités propres à la recherche et à la publication de celle-ci (pensons de nouveau au problème des reproduction des images) sont rarement prises en compte. Archéologues et historiens de l’art ont intérêt à être présent dans ces instances !
– le temps restreint de plus en plus catégoriquement à trois ans : c’est déjà trop peu pour l’ensemble des sciences humaines, et encore plus pour l’histoire de l’art et l’archéologie. Comment faire une thèse sur un sujet étranger, acquérir des compétences nouvelles (en humanités numériques), donner du temps au temps pour murir un projet intellectuel dans un tel délai ? Les travaux de recherche risquent de bien souvent répéter méthodes acquises et idées reçues. Un tel délai exclu tout de suite certains types de recherches, qui ne peuvent être menés après par la suite dans une carrière de chercheur (une monographie avec catalogue, par exemple).
La discussion est engagée,et ouverte, sur le blog.
Olivier Bonfait
Rédacteur en chef du blog de l’APAHAU
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.