Appel à communication : « Printing surfaces / Surfaces d’impression » – Session at CIHA (Lyon, 23-26 June 2024)
CIHA2024 CFP 47
Printing surfaces / Surfaces d’impression
Submission deadline: 15 September 2023
Organizers: Ilaria Andreoli (INHA, Paris); Elizabeth Savage (University of London); Femke Speelberg (Metropolitan Museum, New York)
In all art history fields based on printed material, research conventionally focuses on the images, and other information that was printed. The objects used to produce that information (including cut woodblocks, engraved metal plates, and lithographic stones) have been neglected. Many hundreds of thousands of these historical printing surfaces survive today in the East as in the West.
As relics of historical crafts and industry, they fall outside the modern disciplines, and the vast majority are even inaccessible to researchers because they are uncatalogued and often considered ‘uncatalogue-able’. However, as individual objects and as an untapped category of cultural heritage, these artefacts of printing offer a great deal of information that the finished prints, books, fabrics, and other printed materials do not.
The proposed panel will respond to the need for a multidisciplinary introduction to what in image-based fields are called ‘print matrices’ – ‘printing surfaces’ in text-based fields.
Following from the conference Blocks Plates Stones (London, 2017) the monographic issue of
Memofonte journal (2017) and the volume Printing things (2023), the first facilitated discussion of the use of such objects in research, this panel will represent the state of research in this new and developing field. It will bring together object-based research, collection-level surveys, historical printing practices, ethical considerations of their storage and use (or nonuse) today, methods for multiplying the originals (eg dabs, stereos, electros), and methodological studies.
By doing so, it will facilitate their introduction into historical research across the disciplines.
Contributions are sought from art historians and researchers in other fields based on historical printed material; curators, cataloguers, and printing museum managers who care for these objects; and digital humanities specialists who are creating a new generation of tools for culling information from these objects. The panel will focus on hand-press work the world over.
In addition to object- and collection-based case studies, theoretical perspectives might include:
• What can print matrices/printing surfaces teach us that printed materials cannot, and viceversa?
• How should they be regarded: as artists’ tools; intermediary states of works of art; or works
of art in themselves? What does not appear in the work: organization of the workshop,
collaborations, specializations, delegation of the manufacture, logistics
• Organization of the production and market materials
• What lies behind the sudden and recent increase in interest in these objects, and how can
these objects inform those emerging research trends?
• Does the recent turn to object-centered cultural criticism (‘thing theory’) provide useful
paradigms for their study?
• What are the ethical and critical issues around bringing them back into use as printing
surfaces?
• What is their place within the systems of digital remediation and knowledge within which art and book history is increasingly practiced?
We welcome proposals (350-500 words) from professionals, independent researchers, doctoral students, junior researchers, senior researchers in art history or related disciplines, from all over the world.
Candidates should send the following information:
– Title of the paper
– Paper proposal: an abstract of 350 to 500 words, in English or French, including 4 to 6 key words and a possible bibliography.
– CV of 500 characters: First name, last name, title, position, institution, with a link to the personal or professional page if applicable.
Submissions should be made through the conference website:
https://www.cihalyon2024.fr/fr/appel-a-communications
If you have questions, please do not hesitate to reach out to any of the session organizers:
Ilaria Andreoli, INHA, Paris – ilaria.andreoli@inha.fr
Elizabeth Savage, University of London – elizabeth.savage@sas.ac.uk
Femke Speelberg, Metropolitan Museum, New York – femke.speelberg@metmuseum.org
***
Dans tous les domaines de l’histoire de l’art où sont étudiés des matériaux imprimés la recherche se concentre traditionnellement sur les images elles-mêmes et, plus généralement, sur l’information imprimée en négligeant les objets qui ont servi à produire cette information (blocs de bois, plaques de métal gravées, et pierres lithographiques). Aujourd’hui, en Occident comme en Orient, nous conservons des centaines de milliers de ces surfaces d’impression qui, parce qu’il s‘agit de sous-produits d’artisanats et d’industries disparus, ont été ignorés par les disciplines savantes. La grande majorité d’entre eux est même inaccessible aux chercheurs car ils ne sont pas catalogués, voire sont considérés comme « incatalogables ». Pourtant, qu’on les étudie individuellement ou qu’on les aborde en tant que catégorie inexploitée du patrimoine culturel, ces matériels d’impression offrent une quantité d’informations beaucoup plus importante que les estampes, les étoffes, ou les livres imprimés.
La table-ronde proposée entend offrir une introduction pluridisciplinaire à ce que les disciplines de l’image appellent des matrices d’impression, et les disciplines du texte des surfaces d’impression. A la suite du colloque Blocks Plates Stones (Londres, 2017) du numéro spécial de la revue Memofonte
(2017) et du volume collectif Printing things (2023), premier essai de présentation d’ensemble de la recherche sur ces objets, la table-ronde dressera l’état de l’art d’un domaine nouveau et en pleine expansion. On y évoquera aussi bien des travaux portant sur des objets particuliers que sur des collections ou les pratiques des ateliers typographiques, sans négliger les questions éthiques que posent leur conservation et leur usage (ou leur absence d’usage) de nos jours, les modalités de production d’originaux multiples (dabs, stereos, electros), et les questions de méthode. Ainsi les surfaces d’impression pourront-elles devenir objets d’histoire pour diverses disciplines.
Notre appel à contributions s’adresse aux historiens de l’art et plus généralement à tous les chercheurs qui travaillent sur les imprimés d’autrefois : bibliothécaires, catalogueurs conservateurs des musées de l’imprimerie qui conservent ces objets, et spécialistes des humanités numériques qui créent une nouvelle génération d’instruments propres à conserver l’information qu’ils fournissent.
La table-ronde sera principalement consacrée aux presses artisanales dans le monde entier.
Au-delà d’études de cas sur des objets ou des collections particulières les questions théoriques suivantes pourraient être abordées :
• Que peuvent nous apprendre les matrices d’impression/surfaces d’impression par rapport aux imprimés, et vice versa ?
• Comment doit-on les considérer : comme des outils à l’usage des artistes ; comme des états intermédiaires des œuvres d’art; comme des œuvres d’art elles-mêmes ?
• Qu’est-ce qui n’apparait pas sur les surfaces d’impression elles-mêmes : l’organisation de l’atelier ; sa spécialisation ; les collaborations ; les délégations de production ; la logistique ; l’organisation de la production, la publicité ?
• Comment interpréter le soudain et récent regain d’intérêt pour ces objets, et comment l’étude de ceux-ci peut-elle répondre aux nouvelles directions de recherche ?
• Le passage à la “thing theory”, c’est à dire le récent engouement pour une histoire culturelle centrée sur l’objet, fournit-elle des paradigmes pertinents pour leur analyse ?
• Quels problèmes éthiques et critiques pose leur réutilisation ?
• Quelle place occupent-elles dans les systèmes de remédiation numérique qui déterminent de plus en plus la façon dont on pratique l’histoire de l’art et celle du livre ?
Nous accueillons les propositions (350-500 mots) de professionnels, chercheurs indépendants,
doctorants, jeunes chercheurs, chercheurs seniors en histoire de l’art ou disciplines connexes,
provenant de tous horizons géographiques.
Les candidats doivent envoyer les informations suivantes :
– Titre du papier
– Proposition de communication : un résumé de 350 à 500 mots, en anglais ou en français, dont 4 à 6 mots clés et une éventuelle bibliographie.
– CV de 500 caractères : prénom, nom, civilité, fonction, institution, avec un lien vers la page personnelle ou professionnelle le cas échéant.
Les soumissions doivent être faites via le site Web de la conférence:
https://www.cihalyon2024.fr/fr/appel-a-communications
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter l’une des organisatrices de la session :
Ilaria Andreoli, INHA, Paris – ilaria.andreoli@inha.fr
Elizabeth Savage, University of London – elizabeth.savage@sas.ac.uk
Femke Speelberg, Metropolitan Museum, New York – femke.speelberg@metmuseum.org
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